En période de pénurie, les diplômés non informaticiens constituent un vivier pour l’industrie informatique. De par leur esprit logique et leur sens de l’analyse, les scientifiques sont plébiscités. Les filières économiques ou littéraires conservent des chances, pour ceux passionnés par l’informatique.Microsoft et ses partenaires pour la formation reconvertissent ainsi quelque mille cinq cents scientifiques par an. Selon l’éditeur, 95 % d’entre eux retrouvent un emploi. Pour cela, quinze centres de formation Microsoft CTEC (Avolys, IB Formation, etc.) proposent des cycles de trois ou quatre mois, portant principalement sur l’administration réseaux ou le développement internet (sanctionnés par le Microsoft Certified Professional). Ils aident également à la recherche de financement.D’autres organismes se sont spécialisés dans ce créneau. L’Institut de formation et d’information permanente (Ifip) propose aux non-informaticiens (moins de 26 ans, niveau bac +3 à 4 au minimum) les cycles Ari (Analyste-réalisateur internet) et Arcs (Analyste-réalisateur client-serveur). Les SSII bénéficiant des subventions du Fafiec* ne sont pas en reste.Steria forme des scientifiques, dans une proportion de 15 à 20 % des recrues. Entre autres critères de sélection : le sens du service, un contact facile et une forte adaptabilité. A l’issue du cursus (cinq mois en contrat d’adaptation), la recrue doit être opérationnelle sur le plan technique. Sa progression de carrière serait ensuite identique à celle des informaticiens d’origine. Avantage pour la SSII : faire passer la culture d’entreprise pendant la durée de la formation.* Fonds d’assurance formation des entreprises d’ingénierie, d’informatique, d’études et de conseil.
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