Bob est un brave chien, même si une boîte de mouchoirs lui fait peur. Bob n’est pas franchement doué avec un frisbee mais aime bien attraper tout ce qu’il trouve dans la rue, surtout les chaussons aux pommes. Bob aime bien se faire
caresser le ventre, pas les pattes, ça fait mal. Bob n’est pas un chien, mais peut malgré tout prétendre jouer le rôle de très fidèle ami de l’homme. Bob est un Nintendog.C’est ce vendredi 7 octobre que Nintendo sort en France le jeu phare de
la DS, sa console portable à deux écrans. Au Japon et aux Etats-Unis, Nintendogs est d’ores et déjà un petit phénomène, un des rares titres où les ventes se répartissent de manière à
peu près équitable entre les hommes et les femmes.
depuis août, nous en sommes à 500 000. C’est une première pour un jeu qui ne dépend pas d’une franchise comme Pokemon. ‘Le concept n’est pas nouveau, voire très proche de celui des Tamagotchi. Mais ces gros poussins à gaver sans cesse datent de 1997, alors que les Nintendogs, eux, profitent bien de l’évolution des technologies.Ainsi, une fois son chiot choisi au chenil, il faudra le nommer. Mais pas tant en tapant son nom au clavier qu’en l’appelant, puisque Nintendogs profite pleinement des capacités de reconnaissance vocale de la DS. Il suffira en effet de
prononcer ‘ Bob ‘ devant sa console pour que celui-ci accoure, la queue frétillante.
Lui parler c’est l’adopter
Puis vient le temps de l’éducation. Après avoir répété un certain nombre de fois (trois en général) ‘ couché ‘ à un chien couché, celui-ci comprendra le lien entre le mot et la posture. Il
suffira alors de prononcer ‘ couché ‘ pour que Bob s’étale de tout son long. Le système de reconnaissance vocale de la DS fonctionne ici à merveille et on se retrouve vite à dire
‘ donne la patte ‘ à sa console de jeu !Bien sûr, chien oblige, Bob ne répond pas toujours. Tapoter sur l’écran du bas de sa console est alors un bon moyen de l’appeler. La DS est une console tactile et Nintendogs en joue pleinement. De son stylet, on peut ainsi caresser son
chiot, ce qu’il réclame régulièrement. Ou jouer à la balle que l’on attrapera puis lancera à l’autre bout de la pièce, en espérant que Bob pense à la ramener.Nintendogs simule une véritable vie de chien. Qu’il faut sortir régulièrement en n’oubliant pas de ramasser ses crottes. Qui croise régulièrement d’autres chiens du voisinage avec lesquels il s’entend plus ou moins bien. Dont les bêtes
d’autres possesseurs du jeu.Chez Nintendo, on mise en effet beaucoup sur le mode ‘ Ouaf ‘. Sortez dans la rue avec votre DS agrémentée de Nintendogs en veille : si vous croisez un autre possesseur de la console avec ce jeu, celle-là
poussera alors un aboiement. Et les deux chiots virtuels se croiseront sur les écrans de leurs propriétaires et pourront jouer ensemble.
fonctionne à trente mètres, votre chiot peut même interagir avec celui d’un maître que vous ne voyez pas. Mais on a déjà vu émerger des lieux de rassemblement pour possesseurs de Nintendogs, au Japon et aux
Etats-Unis. ‘Ici, la socialisation est aussi un mécanisme de jeu. Un chiot qui en rencontre un autre va se familiariser avec lui. Plus ils se verront, plus ils s’entendront et plus chacun reproduira le comportement de l’autre.Sans cette évolution, l’éducation de son chiot risquerait de vite se révéler lassante. Difficile pour autant de le laisser dépérir. Nintendogs propose une motivation d’un nouveau type aux joueurs : la mauvaise conscience. Même
console éteinte, Bob continue à avoir besoin d’être nourri, soigné et aimé. Faute d’attention, Bob s’enfuira de son foyer. Le Nintendog ne meurt jamais, il peut juste transformer son propriétaire en maître indigne.
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