Faute d’infrastructure téléphonique en bon état, les portables constituent souvent un moyen plus pratique de communiquer dans les pays en voie de développement. Mais pas au point d’être accessibles à toutes les bourses. Alors, pour que
son projet de ‘ hotline du développement ‘ réussisse, l’association Development through Access to Network Resources (D.Net) a décidé de créer un emploi d’un nouveau type : les ‘ Mobile Operator
Ladies ‘, les dames au téléphone portable.Aujourd’hui, quatre villages du Bangladesh sont concernés par ce projet pilote destiné à distiller des informations utiles au développement. Les quatre villages sélectionnés sont en effet tous éloignés des villes et n’ont pas accès à
leurs ressources et leurs informations. D.Net a donc décidé de mettre au point une Pallitathya, nom bengali pour ‘ centre d’appel du peuple ‘.Via un partenariat avec un opérateur mobile, les villageois peuvent appeler cette hotline pour obtenir toutes les informations dont ils ont besoin (météo, annuaire de services, prix agricoles…). Le système permet aussi d’alerter
les habitants en cas de danger, par exemple une inondation imminente. Mais, s’il restait en l’état, le projet ne permettrait de toucher que les personnes équipées.D’où les Mobile Operator Ladies. Equipées de téléphones mobiles, elles sont chargées de faire du porte-à-porte pour provoquer les questions de leurs voisins, auxquelles répondront les équipes de Pallitathya. Voisins
qui seront souvent des voisines. Le projet s’attaque en effet particulièrement aux inégalités hommes femmes en essayant d’impliquer au maximum ces dernières, souvent marginalisées.Visiblement, l’expérience a plu. Le bilan effectué à partir des démarches des quatre premières opératrices a convaincu D.Net de faire passer Pallitathya du projet pilote à celui de développement sur l’ensemble du Bangladesh.
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