Guitar… Rock… Tour… ça ne vous fait penser à rien ? C’est sûr, en surfant sans scrupule sur le succès des franchises de Neversoft et d’Harmonix, le jeu de Gameloft ne risque pas de remporter un prix d’originalité. Maintenant, comme la DSi, privée de son port GBA sur lequel on branchait le périphérique adéquat, nous interdit de jouer à l’original, Guitar Hero On Tour, pourquoi ne pas se laisser tenter par la copie ?
D’emblée, Guitar Rock Tour fait des efforts louables pour ressembler à ses grands frères. Look rock fluo et agressif, mode carrière (dans lequel on débloque progressivement de nouvelles salles dans de nouvelles villes), mode partie rapide, mode multi sur plusieurs consoles… Le principal est là. Il y a même le choix entre la guitare ou la batterie. Petit bonus made in Dsi, entre deux concerts réussis, on peut se prendre en photo, pour figurer à la une de magazines rock. Rigolo.
Niveau guitare, pas de surprise, cela se présente à peu près comme dans n’importe quel Guitar Hero venu. A ceci près bien sûr, qu’il faut valider les notes (réparties sur six frets, et non cinq comme dans l’original !) en « cliquant » dessus avec le stylet. Ce qui, mine de rien, n’est pas toujours facile. La batterie par contre, est assez gadget, puisqu’il suffit d’appuyer en rythme sur les deux gâchettes… Enfin, quand on dit « suffit », le mot est fort. C’est loin d’être évident, et pas très gratifiant. Et bien sûr, il y a le starpower, ou plutôt « superstar », pour multiplier les points, ainsi qu’un bonus « pyrotechnie », qui permet d’effacer toutes les notes à l’écran, utile lors d’un solo un peu corsé.
Le gros problème du titre, c’est sa playlist. Les chansons sont de qualité (même si on les a déjà toutes entendues sur d’autres titres) et suffisamment nombreuses (15) vu le petit prix du titre (5 €). Mais d’un point de vue technique, adaptation de jeu pour téléphone portable oblige, on a droit à quelque chose de très cheap, qui ressemble plus à une sonnerie de téléphone qu’à autre chose. Si sur certains morceaux (celui des Hives par exemple) ça passe plutôt bien, sur d’autres, comme In The Shadows de The Rasmus, ça fait un peu de peine. Et sans paroles, les titres s’avèrent très répétitifs, ce qui n’arrange rien.
Les points positifs
– la qualité (artistique) des chansons
– guitare ou batterie
– 15 chansons pour 5 €, c’est honnête
Les points négatifs
– la qualité (technique) des chansons
– la 3D un peu sommaire
Note : 3/5
Prix : 500 points DSi