- Les meilleures cartes graphiques abordables testées par le 01Lab
- Quelle carte graphique pour mon écran ?
- Comment nous les avons testées
- Résultats du comparatif du 01Lab
Quelle carte graphique faut-il acheter pour jouer tranquillement sur son PC de bureau en cette fin d’année ? Alors que le fabricant AMD réactualise ses gammes avec les Radeon HD 6000 et que son concurrent, nVidia, renforce le haut de gamme en sortant la titanesque GeForce GTX 580, il est difficile de s’y retrouver si on ne suit pas ce marché de près tous les jours.
Celui-ci est d’ailleurs en recul selon les prévisions : seulement 800 000 cartes écoulées en France, contre 950 000 l’année dernière (source nVidia). La faute au PC portable qui domine aujourd’hui le marché et qui remplace progressivement les PC de bureau dans les foyers depuis cinq bonnes années. Mais pour jouer confortablement, rien de tel que le PC de bureau.
Vous pouvez le faire évoluer en fonction des jeux et surtout de vos usages et besoins. Or, ces modifications techniques sont impossibles avec un PC portable et ce, malgré la standardisation des formats relatifs aux composants. A croire qu’on n’a plus le droit de soulever le capot de son ordi…
L’écran fait la loi
Outre la configuration matérielle de votre PC (un processeur double-cœur ? Intel ou AMD ? assez récent et 3 Go de mémoire vive au minimum), c’est surtout votre moniteur qui va orienter votre futur choix de carte graphique.
Notre large panel de définitions d’écrans de tests vous permet d’identifier rapidement vos besoins en fonction du matériel que vous possédez déjà. Parallèlement à cela, nos jeux témoins, exploitant tous des technologies d’affichage différentes (DirectX 9, 10 et 11), représentent les performances moyennes que vous obtiendrez avec les cartes de notre comparatif.
Vendus entre 140 et 240 euros, les modèles sélectionnés sont adaptés pour faire tourner les titres vidéoludiques du moment en Full HD, la définition d’affichage standard des écrans 22 et 24 pouces vendus dans le commerce.
Certaines cartes seront toutefois un peu « justes » pour jouer sur des écrans 30 pouces dont la définition atteint aujourd’hui la bagatelle des 2 560 points par 1 600. Les possesseurs de tels monstres doivent toujours privilégier le très haut de gamme. Ils jetteront naturellement leur dévolu sur des modèles nVidia GeForce GTX 480/580 ou Radeon HD 5970.
Les plus aventureux opteront pour deux cartes graphiques. Mais ce genre de système, comme le SLI de nVidia ou le CrossFire d’AMD, requiert un équipement de base performant (alimentation puissante, boîtier XXL, carte mère compatible, etc.), et surtout, de bonnes connaissances en informatique pour optimiser les réglages. Bref, à réserver aux aficionados du jeu sur PC ou à acheter déjà configuré !
A propos de DirectX
Bien que les jeux du commerce affichent parfois « optimisé DirectX 10 ou 11 », ils demeurent compatibles avec DirectX 9. Cette version de la bibliothèque logicielle de Microsoft est le plus petit dénominateur commun aux systèmes d’exploitation Windows encore en activité (XP, Vista et 7).
Les développeurs de jeux vidéo produisent les titres sur cette base pour éviter que leurs clients se retrouvent lésés à cause d’une carte graphique un peu ancienne, mais encore fringante, ou d’un système d’exploitation peu récent (XP par exemple). Quand un jeu est optimisé pour DirectX 9 et 10 par exemple, il scanne votre ordinateur à son démarrage et détermine, en fonction de la carte graphique et de votre système d’exploitation, la version la plus haute de DirectX supportée et l’exécute.
Toutefois, il est généralement possible d’ajuster cela via une option, un menu de lancement ou, au pire, en agissant sur certains fichiers du jeu, pour forcer une version de DirectX à passer plutôt qu’une autre. Par exemple, Medal of Honor, sorti il y a quelques semaines, est entièrement DirectX 9 et seule sa partie multijoueur est optimisée pour DirectX 11. Sans parler de Call of Duty : Black Ops ou encore de Starcraft 2 qui, eux aussi, sont simplement des titres DirectX 9 très aboutis. Ce qui ne les empêche pas de solliciter assez lourdement la carte graphique.
La 3D en relief
Autre critère de sélection de la carte, la prise en charge ou non de la 3D stéréoscopique. La fameuse 3D en relief dont nVidia est le chantre. Réservée aux utilisateurs de cartes GeForce, la 3D Vision permet de jouer sur un écran 22 ou 24 pouces compatible avec des lunettes 3D stéréoscopiques actives. Celles-ci immergent le joueur grâce à une impression de profondeur dans l’environnement 3D du titre vidéoludique.
Bien qu’AMD se soit récemment placé sur ce créneau, la marque ne semble pas encline à développer de solutions sous forme de kits pour le moment, mais espère fournir à ses utilisateurs une solution alternative à celle de nVidia assez rapidement. Avec le logiciel 3DTV Play (bientôt commercialisé 39,99 euros sur le site de nVidia) ou un kit 3D Vision, il sera possible de jouer aux jeux PC sur une télé 3D avec lunettes fournies.
Revers de la médaille, il faut une carte graphique assez puissante, car le nombre d’images par seconde délivrées est multiplié par deux… si bien qu’il faut généralement se tourner vers le haut de gamme ou accepter d’abaisser la définition de l’écran pour ne pas trop perdre en performances et en fluidité.
Jouer écolo
En tout état de cause, pour afficher de telles performances dans les jeux, que ce soit sur un moniteur classique ou sur un écran à affichage 3D stéréoscopique, les cartes graphiques ont besoin de beaucoup d’énergie. Souvent plus que le processeur central de l’ordi ! Un point à ne surtout pas négliger avant de se lancer dans une nouvelle acquisition.
La consommation électrique de la carte graphique et, par extension, le nombre de connecteurs d’alimentation nécessaire à son bon fonctionnement sont des paramètres à prendre en compte. Bien souvent, l’utilisateur se voit contraint de changer de bloc d’alimentation par manque de fiches électriques PCI Express ou tout simplement, de puissance.
Pour indication, aucune des cartes graphiques de notre comparatif ne nécessite un bloc d’alimentation supérieur à 550 watts de puissance. Enfin, d’après nous, mieux vaut opter pour une carte qui ne soit pas la plus puissante mais qui consomme « juste » (l’AMD Radeon HD 6870), que pour un monstre de performances qui a une consommation énergétique énorme (comme la GTX 470) et n’apporte, au final, que quelques images par seconde de plus.
Pour finir, signalons que nous avons pris le parti de ne tester que des cartes graphiques génériques. Qu’elles soient de marque X ou Y, les cartes pourvues des mêmes processeurs graphiques affichent des performances tellement proches qu’il est très difficile de les départager d’une manière objective.
A vous de choisir alors le modèle qui affiche le meilleur prix ou la panoplie de jeux vidéo la plus aguichante…
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