Après une décennie de controverses, le .xxx va devenir une réalité. L’ultime étape avant son apparition sur le Web est franchie aujourd’hui 7 septembre 2011 avec l’ouverture des enregistrements prioritaires. Les entreprises détentrices d’une marque peuvent réserver le nom de domaine qui lui est associé auprès de ICM Registry, qui a en charge le .xxx.
Cette période, dite sunrise, s’étend jusqu’au 8 novembre. Ce n’est que le 6 décembre que tout-un-chacun pourra acquérir un .xxx, sur la base du premier arrivé, premier servi (une phase dite de landrush sera auparavant ouverte aux entreprises de l’industrie du charme).
Les entreprises rackettées ?
Les entreprises du X ne sont pas les seules à s’intéresser au .xxx. Avec l’ouverture de ce nouveau nom de domaine, toutes les marques sont menacées de cybersquatting. La plupart préfèrent ainsi acheter leur .xxx durant cette période de sunrise, afin de le bloquer.
Si elles ne le font pas, elles risquent de voir une autre société s’en emparer soit pour l’exploiter commercialement, soit pour lui revendre au prix fort par la suite. Ce qui fait dire à certains que la création du .xxx, dont l’utilité est discutable, s’apparente à du racket pour les entreprises, contraintes d’acheter une ressource dont elle n’ont pas besoin.
Ce qui est sûr, c’est que l’opération sera juteuse pour ICM Registry. Afin de couper court aux conflits, la société aurait cependant bloqué d’elle-même de nombreux noms de domaine. A priori, impossible de déposer obama.xxx.
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