Depuis le branle-bas de combat des grandes maisons de disques face à la menace pirate, l’industrie joue sa partition internet plus moderato que prévu. Certes, comme en rêvait le patron de Vivendi Universal, Jean-Marie Messier, le marché se “légalise” peu à peu. Racheté par Bertelsmann, Napster est rentré dans le rang, tout comme MP3.com qui a rejoint le giron de Vivendi. Les cinq majors mondiales ont également lancé leurs services de musique en ligne à péage. Press Play pour le duo Universal-Sony, et Music Net pour le trio Warner-BMG-EMI. Deux initiatives censées sonner le glas du téléchargement gratuit. V?”u pieux : un an plus tard, la pauvreté des offres proposées par Press Play et Music Net augure mal de la révolution promise. Des abonnements onéreux pour un catalogue limité, une impossibilité de copier les fichiers sur CD ou baladeur MP3, une ergonomie inadaptée aux habitudes du consommateur… Autant d’obstacles qui laissent le champ libre aux héritiers de Napster que sont Morpheus, Kazaa, Grokster et autres Audiogalaxy…
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