Dans la théorie, le protocole IP réunit toutes les caractéristiques afin d’offrir, sur les réseaux sans fil, le même niveau d’abstraction qu’il procure aux réseaux filaires (IP sur ATM, IP sur Ethernet, IP sur optique, etc. ). Reste que la convergence de l’Ethernet sans fil et de la nouvelle génération de réseaux de paquets cellulaires ne se fera pas sans quelques aménagements, puisqu’il faut absolument prendre en compte et même faciliter la mobilité entre les différents segments de réseau.D’après les chercheurs de l’université de Karlsruhe en Allemagne, cela suppose de bousculer les règles établies, et notamment le modèle OSI de hiérarchie des couches de mise en réseau.La première difficulté résiderait, en effet, dans la capacité d’auto-adaptation des terminaux au réseau auquel ils veulent se connecter. Les travaux menés par l’université de Berkeley, dans le cadre du projet Barwan, ont débouché sur Overlay IP, un avatar du sous-protocole de mobilité IP. Dans son principe, celui-ci introduit la gestion de la multidiffusion et une hiérarchie géographique des n?”uds de réseau. Mais il reste à régler d’autres problèmes. L’université allemande s’intéresse ainsi à la gestion de la qualité de service. Pour adapter dynamiquement la transmission aux capacités de chaque réseau, les chercheurs de Karlsruhe proposent d’utiliser un mécanisme de multiplexage au niveau IP et TCP ainsi qu’un serveur de règles.
Des protocoles d’installation fonctionnelle en 2002
En écho à une première série de recherches conduites par Ericsson, l’Institut royal de technologie de Stockholm se concentre, quant à lui, sur la question de la réidentification des utilisateurs lorsqu’ils changent de type de réseau ou de segment de réseau (conservation de l’adresse IP, corrélation ou conservation des adresses physiques MAC, etc. ). Tous comptent aboutir à des prototypes dinstallation fonctionnelle en 2002.
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