Le rendez-vous est désormais bien connu des entrepreneurs en quête de capital d’amorçage ou de capital risque. Les 6 et 7 juillet, le Palais du Luxembourg accueillait la 6e édition de Tremplin
Entreprises.Présentée comme le premier événement du capital investissement en France, la manifestation est née en 1999 à l’initiative de Christian Poncelet, président du Sénat, et de l’ESSEC (Ecole supérieure des sciences économiques et
commerciales). Son ambition
dès le départ était, selon la présidence du Sénat, de ‘ permettre à des entrepreneurs sélectionnés de rencontrer les investisseurs susceptibles de financer leur
entreprise de haute technologie. L’événement est, pour le Sénat, l’occasion d’envoyer un signal fort à l’entreprenariat, avec la volonté de soutenir les jeunes entreprises, notamment technologiques. Elles sont en effet
créatrices d’emploi et de richesse. ‘Sont concernées les entreprises dites innovantes, autrement dit dédiées, selon la définition de l’Anvar, ‘ à la mise au point de produits, procédés ou services nouveaux, à composante technologique présentant des
perspectives concrètes de commercialisation ‘. Tremplin Entreprises leur offre l’occasion de rencontrer en un même lieu un nombre important d’investisseurs. Depuis 1999, 43 % des 146 lauréats ont réussi à
lever des fonds avec un tour de table moyen de 890 000 euros, soit un total de 40 millions d’euros.
Deux ans pour concrétiser les premiers contacts
Dans les premières années, bulle Internet oblige, les entreprises du monde de linformatique représentaient la majeure partie des candidatures. Désormais, les trois secteurs éligibles (technologies de l’information et de la
communication ou TIC, sciences de la vie, sciences de l’ingénieur) présentent peu ou prou le même nombre de projets.Mais l’investissement n’est pas immédiat : selon la présidence du Sénat, les affaires se concluent généralement deux ans après les premiers contacts. 68 % des lauréats affirment toutefois que Tremplin Entreprises
a apporté de la crédibilité à leur projet.Le taux de survie des entreprises lauréates incite également à l’optimisme. Sur les 146 entreprises récompensées depuis cinq ans, 78 % d’entre elles poursuivent la même activité et 42 % ont même atteint la
rentabilité.
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