Lorsque les indicateurs économiques rationnels ne permettent plus d’anticiper l’évolution d’une crise, les analystes se rabattent sur les indices ou baromètres de confiance. Des données subjectives censées rendre compte du moral des principaux acteurs économiques.Et c’est sans doute l’incertitude qui plane sur son activité qui a poussé l’Association française des investisseurs en capital (Afic) à lancer le ” baromètre de confiance des capitaux-investisseurs français “.Concocté par Deloitte & Touche, ce premier baromètre français évalue la confiance chez un centaine de capitaux-risqueurs français. Si 30 % d’entre eux s’attendent à une régression, 60 % pensent que le climat économique restera stable dans les six prochains mois. Ce n’est pas, pour autant, signe d’optimisme car la stabilité du climat actuel dit aussi continuité dans la chute des valorisations.
Adieu les TMT, bonjour les biotechnologies
Si le contexte n’est pas bon pour les ventes, c’est qu’il le sera pour les acquisitions, qui se feront, donc, à bas prix. Les investisseurs prévoient ainsi de réaliser plus d’achats que de ventes. Mais les marchés en vogue ne sont plus les mêmes.Adieu les TMT (technologies, médias, et télécoms), bonjour les biotechnologies. Adieu les Web agencies ou autres portails verticaux à vocation professionnelle, bonjour le séquençage du génome humain ou les nanotechnologies. Des secteurs où les montants investis sont bien plus élevés que dans les nouvelles technologies de l’information. Ce qui explique que les capitaux-risqueurs prévoient d’augmenter le montant moyen de leurs investissements.Pourtant, malgré un climat économique pas franchement favorable, ils restent optimistes quant à leur capacité de résister à la crise. Seuls 10 % d’entre eux sattendent à une baisse de la performance de leur portefeuille.
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