Le marché de la vidéo à la demande est encore émergent, mais il possède depuis l’été dernier
son propre observatoire, mis en place par l’institut CSA et NPA Conseil. Selon l’AFP, une deuxième vague de résultats témoigne d’un net progrès de ce type de service. Tout d’abord,
parmi les abonnés à des forfaits triple play (Internet, télévision et téléphonie par ADSL), la part des utilisateurs de VOD a doublé. Ils sont maintenant 11 % à y avoir eu recours ces six derniers mois.Plus généralement, les internautes interrogés (abonnés au triple play ou non) sont plus familiers de ces services : 35 % disent connaître le terme de ‘ VOD ‘ contre 18 % en
août. Mécaniquement, parce qu’ils sont plus exposés à ces services généralement proposés par leur FAI, les abonnés au triple play sont encore plus nombreux à connaître la VOD : 59 %.
Des réserves sur les prix et les catalogues
Il reste quelques bémols à ce tableau d’ensemble. D’abord une confusion, parmi les personnes interrogés, entre VOD et ‘ catch-up TV ‘, c’est-à-dire la possibilité de voir en différé une
émission ratée au moment de sa diffusion à la télévision. La VOD, elle, relève plus du vidéo-club.Des critiques sont également exprimées sur les prix et sur la qualité des catalogues. Ces deux aspects seraient un frein à l’achat de films en VOD pour certains. Prix et pauvreté des catalogues étaient déjà cités par les internautes
comme source de réticence lors de létude précédente.
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