Les amateurs de vin le savent bien : les cépages d’origine française plantés en Californie, au Chili, en Australie ou en Nouvelle-Zélande ont donné naissance à des crus exceptionnels. La richesse de ces terroirs alliée à la
maîtrise technique venant de France ont fait des merveilles. N’en sera-t-il pas de même demain avec nos informaticiens ?Alors que notre marché hexagonal laisse actuellement sur le carreau de l’emploi quelque quarante mille informaticiens, il est frappant de recenser les opérations de séduction menées à leur égard par différents pays.Par exemple le Canada, en général, et le Québec, en particulier, annoncent officiellement que les concepteurs de logiciels, les ingénieurs et les consultants en informatique font partie des professions pour lesquelles les conditions
d’immigration sont nettement simplifiées. Idem pour le gouvernement de l’Ile Maurice qui réserve un cadre fiscal privilégié aux informaticiens expérimentés qui viendraient travailler sur son territoire.Connue jusqu’à présent pour exporter ses sommeliers et ses boulangers, la France aurait tout à gagner ?” si elle persiste à ne pas leur trouver d’emploi sur son sol ?” à inciter ses informaticiens à regarder hors de
ses frontières. Cela leur éviterait la frustration de ne pas trouver de poste à leur dimension et leur ferait découvrir de nouveaux horizons. Ils contribueraient certainement au développement de l’influence française à l’étranger.* Grand reporter à 01 Informatique
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