L’inquiétude monte au sein du personnel informatique du constructeur. En témoigne le rassemblement de 350 salariés, en marge d’une rencontre entre la direction de l’informatique et les délégations syndicales
devant le siège du constructeur, à Boulogne-Billancourt, le 5 avril dernier. “C’est la première fois que la situation est aussi explosive “, assure ce salarié qui a plus de trente-cinq ans
d’ancienneté.Depuis six mois, des rumeurs de filialisation et d’externalisation de tout ou partie de l’informatique vont bon train. Ce n’est qu’en mars dernier que s’est déroulée la première rencontre entre les
délégués syndicaux et la direction des technologies et systèmes d’information du groupe Renault (DTSI).
Un manque total de transparence
Aujourd’hui, le personnel informatique reste dans le flou. Selon les syndicats, la direction ne parle que de ” refondation ” du service, tout en tentant de rassurer les équipes. Mais, elle n’a pas
formellement démenti les rumeurs. “Monsieur
Corniou, le responsable de la DTSI de Renault, se garde bien de dévoiler un éventuel projet de filialisation, ou d’afficher les options envisagées “,
affirme Hervé Morvan, délégué CGT.C’est d’ailleurs ce manque de transparence qui fait monter l’inquiétude. Contactée, la direction s’est refusée à tout commentaire. L’informatique du groupe emploie environ 1750 salariés et
mobilise 1500 personnes employées par des prestataires. En cas de filialisation, les informaticiens redoutent la perte d’avantages relatifs à leur statut collectif.
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