Biotechnologies
Le secteur des biotechnologies est la nouvelle coqueluche des capital-risqueurs français. Mieux vaut avoir tort ensemble que raison tout seul : le comportement moutonnier qu’on a connu chez les investisseurs au plus fort de la bulle internet et au moment de son éclatement se vérifie à nouveau. Sauf rares exceptions, tous les bailleurs de fonds interrogés se sont désengagés au maximum de leurs participations dans internet pour se tourner vers les biotechnologies et les composants électroniques.
E-administration
74 % des internautes ont déjà utilisé un site internet de l’administration ou des services publics, révèle une enquête sur les attentes des Français en matière de service public sur internet, soit 28 % de l’échantillon étudié en septembre par la Sofres. “Le principal frein à une pénétration plus importante de l’administration en ligne est l’équipement des foyers, et plus généralement la familiarité à l’internet et les craintes par rapport à la confidentialité des informations”, note Gilles Corman, analyste à la Sofres. Les services internet de l’administration sont utilisés principalement pour éviter de se déplacer ou de faire la queue au guichet, l’offre interactive ?” formulaires téléchargeables ou paiement d’impôt ?” n’étant pratiquée que par 5 à 11 % des internautes.
Sites de rencontres
Les sites pour célibataires utilisent à plein les technologies multimédias pour gagner de l’argent. Les contacts entre membres se font plus sur le web. SMS (messages courts sur mobiles), téléphone, messageries instantanées et e-mails internes ?” le tout sur un modèle payant ?” complètent une offre de services d’appel soigneusement limités proposés gratuitement sur le web. Et ça marche, puisque Meetic.fr, créé cette année, compte déjà 470 000 abonnés. La société, qui a levé 2 millions d’euros en juillet dernier et prévoit 2,5 millions de chiffre daffaires pour 2002, serait déjà rentable.
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