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Les imprimantes testées

Points forts, points faibles, toutes ces imprimantes ont été auscultées à la loupe pour vous conseiller le meilleur produit.

3000CN, de Dell : bonne affaire

Attractive à l’achat, cette imprimante de type multipasse se révèle aussi économique à l’usage, en raison notamment du prix très raisonnable de ses cartouches (le changement d’un jeu complet revenant à
‘ seulement ‘ 240 euros). La 3000CN brille aussi par sa bonne qualité générale d’impression. Elle fait même partie des plus douées en photo, malgré une légère dominante orangée sur les tons chair,
qui se traduit par des couleurs chaudes plutôt agréables.Elle se distingue aussi par sa rapidité en noir. A nos tests de vitesse, elle a atteint 21 pages par minute avec du texte, se classant ainsi parmi les plus rapides. Ses scores sont tout aussi honorables en couleurs, sauf en
impression photo ; en USB, il lui faut 63 secondes pour sortir une photo en A4, contre 26 secondes pour la plus rapide, l’AcuLaser 1100N signée Epson. Cela ne l’empêche pas d’offrir le meilleur rapport qualité-prix de ce comparatif,
d’autant que c’est l’une des plus silencieuses en veille.

Aculaser C1100N, d’Epson : la plus douée en photo

Son excellente qualité d’impression est l’atout majeur de cette multipasse. Elle se distingue surtout en mode photo, avec un très bon rendu des couleurs et très peu de grain. C’est même la plus rapide dans ce mode : il lui
faut moins de 30 secondes pour sortir une photo en A4, aussi bien en USB qu’en Ethernet. Sa vitesse est également élevée quand elle imprime du texte en noir (20,3 pages par minute). Avec les documents en couleurs, elle est dans la moyenne.Le coût d’usage de cette laser est parmi les plus faibles, grâce à la bonne autonomie de ses cartouches (6 800 pages en noir et 8 300 en couleurs). Et, contrairement à la plupart des modèles, les cartouches livrées
en standard sont pleines (seules la Canon et la HP sont dans ce cas). En outre, on apprécie sa discrétion sonore en mode veille (seulement 28 dBA) et sa bonne ergonomie (écran LCD de deux lignes, pilote d’impression bien conçu).

Magicolor 2430 DL, de Konica-Minolta : fonctions inédites

Après sa récente baisse de prix, la Magicolor 2430DL apparaît comme le modèle le plus original de notre sélection. C’est en effet la seule laser réseau capable en standard d’imprimer automatiquement en recto verso. Et c’est aussi
la seule à être équipée d’un port PictBridge permettant d’obtenir des clichés depuis un appareil photo sans passer par le micro. Ses performances sont plus qu’honorables, aussi bien en termes de rapidité (avec des résultats remarquables en mode
texte) que de qualité globale.Mieux, elle fait partie des moins chères à l’usage. Même si le prix d’une cartouche couleur est élevé (165 euros), son autonomie de 8 686 pages est, en revanche, la meilleure de ce comparatif. Dommage que cette
multipasse soit aussi bruyante, au repos comme en action : elle atteint 60 dBA en fonctionnement et dépasse tout de même les 41 dBA en mode veille.

2 400 W, de Konica-Minolta : mini prix, haute qualité

Cette imprimante multipasse est exceptionnelle. Non seulement c’est la moins chère du marché, mais en plus elle caracole en tête de notre classement pour la qualité d’impression ! Et pour ne rien gâcher, elle se révèle
économique à l’usage. Certes, ses quatre cartouches coûtent près de deux fois son prix d’achat, mais elles permettent d’imprimer beaucoup. Pas d’inquiétude à avoir non plus pour le remplacement des tambours, très endurants (45 000 passages
pour le noir et 11 250 pour la couleur).De sérieux atouts qui sont un peu gâchés par son niveau sonore élevé. C’est même la plus bruyante de notre comparatif (60 dBA en fonctionnement et 46 dBA en veille)… Autre défaut, l’absence d’un écran de contrôle,
remplacé par des Led indiquant surtout l’état des cartouches, ce qui la rend moins ‘ communicante ‘ que d’autres. Enfin, rien de rédhibitoire pour le prix !

C3200N, d’OKI : rapide, mais en couleurs

En impression couleur, cette monopasse réseau est la plus rapide de notre dossier : 8,3 pages par minute, avec une qualité convenable. Mais c’est l’une des plus lentes en texte (11 p/min). Et son coût à la page est
assez élevé. Détail appréciable, elle dispose d’un bac de bonne capacité (300 feuilles).

C510, de Lexmark : toner de luxe

Voici la seule imprimante de notre comparatif, qui dispose en standard des langages d’impression PostScript et PCL. Un atout pour les graphistes. Cette multipasse figure en outre parmi les plus rapides et elle se révèle autonome
en noir (près de 10 500 pages). Seul hic, le prix des cartouches de remplacement : 181 euros en noir et 236 euros en couleurs ! Et quand l’une des couleurs vient à manquer, il n’est plus possible d’imprimer avant le
remplacement de la cartouche vide. Plutôt dissuasif…

CL800, de Ricoch : trop chère

Une imprimante qui est de loin la plus chère à l’achat de ce dossier ! Sans justification. Si cette multipasse se montre la plus rapide de notre sélection, elle n’offre pas les meilleurs résultats. Elle est certes pratique à
utiliser grâce à son pilote soigné et à son écran LCD. Ses cartouches sont faciles à changer, mais elles sont très chères. De plus, elle est très bruyante.

CLP-510 – Samsung : impressions perfectibles

Très encombrante, cette laser multipasse se distingue par sa qualité d’impression tout juste acceptable. Dépourvue d’interface réseau, elle dispose de deux bacs à papier de bonne capacité et imprime en recto verso. Sinon elle se
situe dans la moyenne : niveau sonore correct et cartouches assez chères.

Color Laserjet 2600N, de HP : grands écarts

Cette imprimante brille par sa qualité sur le texte en monochrome, mais pas en mode photo. Si sa vitesse est bonne en couleur, elle déçoit en monochrome. En outre, elle est très coûteuse à l’usage. En guise de consolation, il n’y
a pas de tambours à changer : ils sont intégrés dans les quatre cartouches.

Lasershot LBP-5200, de Canon : un modèle un peu juste

Une imprimante multipasse parmi les moins chères de notre sélection : 379 euros. Mais elle s’avère moins intéressante que la Magicolor 2 400 W de Konica-Minolta, vendue 299 euros. Elle est un peu plus
volumineuse, moins bien équipée (bac de réserve papier de 125 feuilles seulement), presque aussi bruyante et moins rapide (c’est la plus lente du lot en couleur), même si sa qualité générale d’impression reste Enfin, elle est moins économique à
l’usage que sa concurrente : l’autonomie d’une cartouche couleur n’est que de 3 361 pages, et la durée de vie des tambours est très limitée…

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Thierry Virolan