Le Computex 2017 de Taïwan est terminé : des annonces AMD aux velléités de Qualcomm dans le segment des processeurs pour ordinateurs, le Computex a été riche en actualités PC. Mais si nous avons couvert pour vous l’actualité informatique classique, ce grand salon propose aussi une quantité de produits étonnants, décalés voire carrément délirants. En guise de cadeau d’adieu, voici une petite liste de ces choses hors normes auxquelles vous avez échappé.
1. Le miroir magique
Voici un produit qui arrive très prochainement sur le territoire français : le Hi Mirror. Plus qu’un simple miroir, cet objet connecté est un « compagnon » de beauté : il analyse la qualité de votre peau via une caméra et vous donne des conseils santé (dormir, boire) et est capable de vous recommander l’utilisation de tel ou tel produit cosmétique. Pour ceux qui en restent aux concombres et à l’eau gazeuse, le Hi Mirror intègre aussi une radio et affiche la météo du jour.
2. Le serveur aquatique
Le refroidissement à eau existe depuis Mathusalem, mais si l’immersion des composants n’est pas une première, c’est toujours un peu exceptionnel de voir un énorme rack serveur faire de grosses bubulles. Cette technique dite d’ « immersion cooling » ou refroidissement par immersion, consiste à plonger les composants dans un fluide non conducteur – ici une solution de Gigabyte dans un liquide concocté par le géant de la chimie 3M.
3. Le rack serveur anti-séismes
Rares en Europe, les tremblements de terre sont légion dans certaines régions d’Asie et Taïwan ne fait pas exception. Pour les besoins de la démonstration, les racks que vous voyez sur la photo ci-dessus étaient montés sur une plaque en secousse permanente. Pas le stand le plus silencieux du salon, mais démonstration convaincante… sans serveurs malheureusement.
4. Le scanner 3D à main
Doté d’une précision de numérisation volumétrique de 0,2 mm, ce scanner 3D à main est le compagnon parfait pour une imprimante 3D. Nul besoin d’un laser ou technologie coûteuse, c’est une LED infrarouge qui envoie un signal capté par un « simple » capteur CMOS de 1,3 Mpix. Sur le papier, ce genre de technologie pourrait être intégrée dans un simple smartphone dans moins de 5 ans.
5. La machine à miner du BitCoin
Pas besoin de 13 cartes graphiques pour jouer à Doom, mais cette débauche de puissance peut permettre de gagner de l’argent : sur le stand d’Asrock, voici le H11 Pro BTC+, une machine dédiée au « mining » de la célèbre crypto-monnaie.
On laisse aux experts le soin de juger la pertinence du montage, mais à plus de 2000 $ le bitcoin, l’opération pourrait être rentable – si vous piratez l’électricité du voisin !
6. Des claviers exotiques
Le Computex pourrait aussi être sous-titré « salon du clavier » tellement les références sont importantes – on songe à leur consacrer un article complet pour l’édition 2018. En attendant voici deux modèles emblématiques et totalement opposés. D’un côté la version « too much » dédiée aux fanatiques de Microsoft Office, un modèle haut en couleurs et garni de raccourcis.
Le second est une version « less is more » pour veaux affalés : une fois vautré dans son fauteuil, qui arrive à lire correctement le dessus des touches ? La solution pour voir correctement ce qui y est marqué ? Déplacer les mentions en façade. Génial ou inutile, c’est selon.
7. Android partout…
Ceci n’est pas un téléphone : après avoir envahi nos vies, le système d’exploitation de Google s’attaque aux terminaux professionnels. Ici, l’appareil s’appuie sur les outils classiques des téléphones – connectivité, appareil photo, etc. – pour des applications pro comme la reconnaissance de colis, la gestion des stocks, etc. Des domaines sur lesquels les systèmes propriétaires, dont Windows, ont pour l’heure la mainmise, mais vu la quantité de référence de terminaux professionnels que nous avons vus sous Android, un intense combat semble avoir lieu.
8. Le Raspberry Pi dans les caisses enregistreuses
Pourquoi développer une électronique sur mesure quand on peut intégrer une carte mère à tout faire et s’épargner les coûts de développement, de production et d’entretien ? L’entreprise coréenne Sam4S s’est posé la question et a décidé d’expérimenter en utilisant un Raspberry Pi dans un de ses modèles de caisse enregistreuse. « C’est un test, mais si cela fonctionne, le Raspberry Pi est assez puissant pour intégrer toutes nos machines », nous a-t-on expliqué sur le stand. Ou comment un projet d’ordinateur à bas coût dédié à l’éducation fini par séduire les industriels.
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