Microsoft a finalement accepté de payer les 457 347 euros de dommages et intérêts qu’il devait aux plaignants dans l’affaire Softimage. Mais il a fallu que les huissiers s’en mêlent…
Condamné il y a quatre mois pour contrefaçon par le tribunal de Nanterre, dans le cadre de l’affaire Softimage, Microsoft devait verser la somme de 457 347 euros (3 millions de francs) de dommages et intérêts. Ce dernier refusant de se plier à la décision du juge, les plaignants, Isabelle Cuadros et Raymond Perrin, ont décidé d’envoyer des huissiers réclamer leur dû, directement au siège français de l’éditeur.Maître Grangerat, huissier de justice, s’est donc présenté dans les locaux de Microsoft avec un commandement de payer le 25 janvier dernier. Microsoft a finalement réglé les dommages et intérêts le 1er février, évitant ainsi une saisie qui aurait été préjudiciable pour l’image de l’entreprise.Cet épisode conclut six années de procédures durant lesquelles, les créateurs du logiciel 3D Character ont tout tenté pour faire valoir leurs droits, d’abord auprès de Softimage puis auprès de Microsoft, qui avait entre-temps acquis le logiciel.La procédure d’appel entamée par Microsoft au lendemain de sa condamnation le 27 septembre dernier ne pouvait s’opposer au versement des dommages et intérêts, la condamnation étant exécutoire.