Si Software Assurance concerne au premier chef les grandes entreprises, appelées à faire évoluer en permanence leur système d’information, l’assurance touche aussi, dans une moindre mesure, les petites et moyennes entreprises (PME). Selon Pascal Briet, directeur marketing et communication de Microsoft France, la différence ne se joue pas tant en termes de chiffre d’affaires ou de nombres d’employés, que de secteur d’activité ou de politique d’entreprise.” Une importante PMI [petites et moyennes industries] ne sera pas intéressée par la Software Assurance. En revanche, une petite société de services pourra l’être “, explique-t-il. ” Quand une entreprise investit, elle le fait dans tous les domaines. Cela tient au secteur d’activité, ainsi qu’aux managers “, poursuit le responsable de Microsoft France.
Les comportements d’achat
Microsoft distingue parmi ses clients PME quatre modes d’investissement. Les TPE (très petites entreprises, de moins de 25 salariés), achètent 80 % de leurs licences directement avec leur matériel. Les entreprises moyennes font de même pour 50 % de leurs achats, et complètent au coup par coup en faisant l’acquisition d’un logiciel et sa licence.A priori, ces sociétés n’ont aucun intérêt à souscrire une assurance logicielle. Elle ne procèdent pas en effet à des mises à jour de leurs logiciels, préférant changer tous les quatre ou cinq ans l’ensemble de leur outil informatique (matériels et logiciels).En ce qui concerne les grosses PME, qui emploient plus de 100 personnes, leur politique d’investissement se rapproche, selon Pascal Briet, de celle des grandes entreprises (plus de 500 personnes). A 90 %, elles achètent leurs licences en volume, dans le cadre de contrat Open, obtenant ainsi jusqu’à 37 % de remise sur le prix public des licences.” Dans ces entreprises, il y moins de piratage de logiciels, et le cycle de mise à jour des programmes informatiques est au minimum d’une fois tous les quatre ans. Ces grandes PME renouvellent aussi en moyenne une version sur deux des logiciels installés dans les micro-ordinateurs “, relève le directeur marketing de Microsoft France.Autant d’éléments qui, à ses yeux, en font des souscripteurs potentiels de la Software Assurance, même si à ce jour le taux d’enregistrement est faible parmi les PME françaises ?” il atteindrait plus de 50 % chez les grands comptes.De fait, Microsoft réfléchit à étendre les accords cadres, signés avec les plus grosses entreprises, aux grosses PME et PMI. Dans ce cas, la question de Software Assurance ne se poserait plus, car les besoins en logiciels sont examinés de façon globale, à la fois sur les serveurs et les postes de travail. Le règlement des licences se fait ensuite d’année en année, sur un montant fixe déterminé à l’avance, et en incluant d’emblée les mises à jour des programmes.
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