- Les gros durs à l’essai !
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
Photos, vidéos personnelles, films, musique : les données numériques s’accumulent et occupent de plus en plus d’espace sur les disques durs des ordinateurs. Ceux-ci, malgré des capacités croissantes, arrivent rapidement à saturation. Si vous êtes en manque de gigaoctets, ou si vous souhaitez recopier vos données pour les mettre à l’abri et éviter les accidents, il va falloir songer à acquérir un nouveau système de stockage. Il y a bien sûr la gravure pour conserver vos précieuses informations. Des DVD qui vont s’entasser dans un coin et peut-être même être égarés. La solution la plus sûre, c’est le stockage sur un disque dur externe. Simple à utiliser, il va vous aider à libérer de l’espace sur votre ordinateur ou à faire des sauvegardes.
Moins chers et plus de capacité
Notez que les prix de ce type de produits ont baissé depuis février 2007 (voir Micro Hebdo n 459), date de notre dernier comparatif de disques durs externes de même capacité. Le modèle le moins cher était alors à 199 euros.Pour le cru 2008, c’est le modèle le plus cher qui atteint cette somme (200 euros exactement). Le meilleur marché n’est, lui, qu’à 129 euros. Acheter un disque dur externe de grande capacité devient donc de plus en plus accessible. On trouve même aujourd’hui des disques d’un téraoctet (1 000 Go) pour 250 euros ! Pourtant, les prix des constructeurs comprennent la récente redevance sur les supports numériques (0,02 euro par gigaoctet, ce qui ajoute 10 euros au prix d’un disque dur de 500 Go). Sachez également que les 500 Go annoncés par les constructeurs représentent une capacité brute. Une fois le disque formaté, vous ne disposerez plus que de 465 Go, soit 35 Go de moins (tous les disques proposent exactement la même capacité réelle de stockage). Précisons que les prix au gigaoctet indiqués dans le tableau ont été calculés en fonction de cette capacité.
Des transferts plus rapides
La vitesse de transfert des données est un paramètre majeur pour choisir un disque dur externe : le laboratoire a donc testé la vitesse en écriture, du PC vers le disque dur, et en lecture, du disque dur vers le PC. Les modèles testés munis d’une interface eSATA c’est le cas de six d’entre eux offrent des performances largement supérieures à celles observées en USB 2. Les mesures montrent des débits presque deux fois plus rapides. Cette technologie est en effet étudiée pour le transfert de données vers un disque dur, interne ou externe. Mais nous avons cependant choisi de privilégier l’USB 2 pour l’évaluation, qui reste une interface dont tous les ordinateurs sont équipés, ce qui n’est pas encore le cas du eSATA, et de ne noter ici que les débits relevés sous cette interface. Le Desktop Hard Drive Triple Interface de Iomega, pénalisé ici par l’absence de eSATA est, avec le d2 Quadra Hard Drive de Lacie le plus véloce en USB 2. Le port FireWire, plutôt destiné aux utilisateurs de Macintosh, est plus marginal, seuls trois modèles de notre sélection en sont équipés. Aussi n’avons-nous pas mesuré les taux de transfert en FireWire. Si certains disques durs sont plus rapides que d’autres, les écarts ne sont pas énormes. Une bonne nouvelle, puisque cela signifie qu’aucun modèle de cette sélection n’est à écarter. On peut d’ailleurs s’étonner de voir des modèles équipés du même disque dur (interne) obtenir des taux de transfert différents, comme le Club U2eS-360 500 Go de Storex et le KWEST Evolution de Memup, qui ont tous deux un disque Samsung HD501LJ 500 Go. Ces différences mettent en lumière l’importance de l’électronique embarquée dans ces modèles externes
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