Les rédacteurs du rapport (dont les membres sont issus de l’Inria, de Bull, de France Télécom et de Ecole des mines de Paris, notamment) partent du principe que l’évolution du réseau, si elle permet “l’émergence de nouveaux acteurs “, conduit inéluctablement à une “dynamique de rupture “, avec le monde existant. Exemple avancé concernant l’informatique : l’accélération des méthodes de développement par composants réutilisables, la location d’applications à distance…
Pour assurer la transition en douceur et dans les meilleures conditions, les rapporteurs entendent mettre l’accent sur “l’accès à l’information “. Selon eux, “l’infrastructure doit être adaptée aux besoins et aux usages “, la mobilité croissante par exemple. Enfin, ce développement passera notamment par une intégration de “flux audiovisuels sur le réseau “.
Si le constat est à peu près clair, les recommandations, en revanche, apparaissent beaucoup plus théoriques. Le RNRT les a transmises au gouvernement français et à la Commission européenne. A défaut de fournir des pistes concrètes, le RNRT a en tous cas respecté ses objectifs.
Cette structure a en effet vocation à anticiper le développement de la société de l’information. Elle s’inscrit dans le cadre du programme d’action gouvernemental ” Préparer l’entrée de la France dans la société de linformation “, présenté en 1998 par le Premier ministre, Lionel Jospin.
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