“C’est une première mondiale à ma connaissance”, a affirmé à l’AFP Roei Amit, directeur adjoint en charge du numérique à la Réunion des musées nationaux-Grand Palais [NDLR : après vérification, c’est en fait une première en Europe]. Une poignée d’expérimentateurs (blogueurs, passionnés de nouvelles technologies, personnel du Grand Palais-Réunion des musées nationaux…) a été invitée à tester les Google Glass pour visiter l’exposition Niki de Saint Phalle.
Face à une oeuvre, ils pouvaient entendre des commentaires grâce une oreillette, tandis que des images étaient projetées devant eux sur un petit écran virtuel s’affichant à droite. Il était aussi possible de photographier ou de filmer l’oeuvre en tapotant la branche droite des montures. Ou en clignant de l’oeil. Un dispositif fonctionnant également à la voix. La connexion était assurée en local. Mais l’idée est qu’elle se fasse à terme également en Bluetooth, pour les utilisateurs ayant leur smartphone dans la poche.
A la Rmn, Roei Amit relève que les Google Glass “permettent de garder la tête haute pendant la visite, d’avoir des informations supplémentaires directement à hauteur des yeux”. Il pense que les lunettes connectées, quelle que soit leur marque, ont “un avenir prometteur” dans les musées. “C’est une source d’enrichissement à la visite”, estime ce responsable.
“Les retours sont en général très positifs. Le dispositif est très intuitif”, assure M. Amit. “Mais les personnes myopes qui ne portent pas de lentilles peuvent avoir du mal à lire les données projetées sur le petit écran”, souligne-t-il. Le géant de l’internet a de ce fait noué des partenariats avec des fabricants d’optique pour que les Google Glass s’adaptent aux lunettes de vue. Mais il reste encore des réglages à faire. Les montures connectées ont tendance à chauffer et elles tombent parfois en panne.
Ci-dessous, la chronique vidéo de Delphine Sabattier sur l’utilisation des Google Glass (diffusion le 20 novembre 2014)
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