Le service Street View de Google ne se contentait pas de prendre des clichés à 360° des rues de la planète. Mis en cause par les autorités allemandes, l’américain reconnaît aujourd’hui avoir recueilli depuis 2006 des données personnelles envoyées par les internautes sur les réseaux Wi-Fi. Une récolte accidentelle, insiste le moteur de recherche.
Sur son blog, Google tente de minimiser l’affaire : « Nous avons collecté des données personnelles de manière parcellaire, nos Google Cars étant toujours en mouvement. Il fallait que quelqu’un utilise le réseau lorsque notre voiture passait devant. De plus, l’équipement Wi-Fi de nos voitures change automatiquement de canal cinq fois par seconde. » Google affirme ne pas avoir recueilli d’éléments transitant sur les réseaux sécurisés.
Le moteur de recherche a immobilisé ses voitures afin d’isoler ces informations pour les rendre inaccessibles. « Nous voulons détruire ces données dès que possible et sommes en train de consulter les autorités de régulation de divers pays sur la manière rapide de nous en débarrasser », a indiqué à l‘AFP Alan Eustace, vice-président de l’ingénierie de Google.
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