Une architecture 50% plus rapide pour le rendu 3D classique, deux fois plus de performances en raytracing et trois fois plus puissante pour les calculs relatifs à l’intelligence artificielle par rapport aux cartes Ada Lovelace de la génération précédente : c’est en résumé ce que nous promet Blackwell. NVIDIA n’a clairement pas lésiné en concevant ces nouvelles GeForce RTX 50 Series, des cartes qui selon son PDG Jensen Huang représentent une étape révolutionnaire dans l’infographie, avec des performances et une efficacité exceptionnelles pour les applications graphiques et d’IA modernes.
GeForce RTX 50 Series : de l’intelligence artificielle à toutes les sauces
Dans sa version la plus complète, l’architecture Blackwell se compose de 92 milliards de transistors qui illustrent parfaitement l’énorme puissance de calcul disponible avec cette génération de cartes graphiques. En plus des simulations physiques et du rendu 3D, ces capacités vont permettre un traitement efficace et rapide de tâches complexes dans les domaines des réseaux neuronaux, de la modélisation linguistique et de l’analyse des données en temps réel.
L’utilisation de mémoire GDDR7 permet en outre de doubler la bande passante disponible par rapport aux GeForce RTX 40 Series et donc de réduire les temps de chargement et d’améliorer la réactivité, conditions indispensables pour traiter efficacement les grandes quantité de données requises pour le rendu en 8K, la réalité virtuelle ou l’IA.
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L’intelligence artificielle est d’ailleurs au cœur de ces GeForce RTX 50 Series : la nouvelle génération de Tensor Cores peut traiter directement les réseaux neuronaux, offrant de nouvelles possibilités en matière de compression neuronale de textures ou d’ombrage neuronal de matériaux. De quoi réduire les exigence en matière de mémoire tout en améliorant la simulation des propriétés des matériaux et la génération des pixels. L’utilisation massive de l’IA permet également d’optimiser l’efficacité en évitant les calculs inutiles, accélérant la génération de scènes 3D complexes.
NVIDIA n’oublie pas ses technologies dédiées aux joueurs en introduisant le DLSS 4 et la génération multi-trames. En pratique, ces nouvelles GeForce RTX 50 Series – et seulement elles – sont capables de générer jusqu’à trois images supplémentaires grâce à l’intelligence artificielle, ce qui permet d’obtenir un framerate jusqu’à huit fois plus élevé.
Fonctionnant à l’unisson avec NVIDIA Reflex pour conserver une faible latence de contrôle, le DLSS 4 sera disponible sur près de 75 jeux dès que les premières RTX 50 Series seront commercialisées. Une version plus évoluée de Reflex verra d’ailleurs prochainement le jour ; elle introduira une nouvelle fonctionnalité baptisée Frame Warp promettant une réduction de 75% de la latence.
Quatre modèles de bureau pour le moment, l’entrée et le milieu de gamme attendront
Comme d’habitude, NVIDIA a choisi de lancer en premier les modèles les plus puissants (et les plus chers). En haut de gamme, la RTX 5090 est conçue pour les joueurs et les professionnels qui ont besoin de performances et de fonctionnalités maximales. Elle est proposée à 2349 euros, mais offre en contrepartie une puissance jamais vue sur le marché grand public.
A 1179 euros, soit autant qu’une RTX 4080 Super, la GeForce RTX 5080 affiche un meilleur ratio performances/prix que sa grande sœur ; elle devrait combler les joueurs et facilement faire tourner les titres les plus récents en 4K avec les paramètres graphiques au maximum. Ces deux cartes graphiques seront les premières à être commercialisées, avec une arrivée sur les étals attendue d’ici la fin du mois.
La GeForce RTX 5070 Ti et la RTX 5070, respectivement commercialisées à 884 euros et 649 euros, n’arriveront quant à elles qu’en février prochain. Notons au passage que la RTX 5070 Ti est la seule de ces quatre modèles qui ne sera pas proposée en version Founders Edition.
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