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Les gardes du corps Symantec arrêtent les espions

L’éditeur sort une nouvelle version de sa suite Client Security. Elle est capable de bloquer les logiciels espions et d’analyser les messageries POP3.

Antivirus, coupe-feu, détection d’intrusion et filtrage de contenu web, tout est mis à jour dans la version 2.0 de la suite de la société. Ce nouveau
Symantec Client Security est l’occasion pour l’éditeur d’intégrer la dernière mouture de son Symantec Antivirus Corporate Edition.Celui-ci est désormais en mesure de détecter de nouvelles menaces comme les logiciels espions et les logiciels affichant des publicités pendant leur utilisation (adware). Une
fonction qui, par extrapolation, donne la possibilité d’identifier plus facilement les postes qui utilisent des logiciels interdits dans l’entreprise.L’antivirus peut par ailleurs bloquer les codes malveillants ‘ mass mailer ‘ (qui se propagent en reproduction d’e-mails de masse), avant que leur signature ne soit
disponible. L’analyse des messageries POP3 est aussi proposée, un filtrage surtout utile pour les TPE qui ne disposent pas de serveurs de messagerie ou pour les itinérants utilisateurs de webmail.

Respecter la politique de sécurité

Côté administration, la mise à jour des signatures antivirales par le classique ‘ Live Update ‘ peut désormais être forcée sur les postes dès l’apparition d’une attaque. Et,
toujours dans le but de s’affranchir d’une rapide prolifération, le logiciel aide l’administrateur à identifier le poste qui a subi la première attaque afin, éventuellement, d’y colmater les brèches.Le coupe-feu a également été amélioré. Il est possible de le désactiver en fonction du lieu de connexion de l’utilisateur (sur le réseau interne, raccordé par un réseau sans fil, etc.). Dans la même optique, lorsqu’un
utilisateur ouvre une session
RPV depuis l’extérieur, le logiciel vérifie que le client est muni des dernières mises à jour et qu’il respecte bien la politique de sécurité de l’entreprise.Enfin, l’ensemble des règles du coupe-feu peut être testé avant d’être appliqué, pour éviter par exemple une inadéquation entre l’application à bloquer et les ports effectivement désactivés.

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Thibault Michel