En France, l’achat d’un bien est assorti de trois garanties, dont deux obligatoires. La première est la garantie légale de conformité, qui protège l’acheteur pendant deux ans de tout défaut empêchant le bien de fonctionner comme il devrait. L’acheteur est en droit de demander le remplacement ou la réparation du bien, aux frais du vendeur. Si le problème n’est pas résolu au bout d’un mois, l’acheteur peut exiger une réduction du prix tout en conservant le bien, ou demander son remboursement. La deuxième obligation de garantie concerne les “ vices cachés ”, valable deux ans. Celle-ci protège l’acheteur des défauts cachés du bien “ qui le rendent impropres à l’usage auquel il se destine ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquis s’il les avait connus. ” L’acheteur peut demander le remboursement partiel ou total du bien. La troisième est dite “ commerciale ” ou “ conventionnelle ”. Il s’agit d’une garantie supplémentaire que le vendeur appelle aussi “ extension de garantie ”. À savoir : toute période d’immobilisation du bien de plus de sept jours s’ajoute à la durée de garantie restante. Veillez aussi à bien lire les exclusions avant de signer. La situation est différente en cas d’achat d’un bien sur des sites étrangers. L’État français les oblige à permettre l’annulation de la transaction dans un délai de sept jours à compter de la livraison. Mais ils ne sont pas tenus de vous diriger vers un réparateur français en cas de panne. L’acheteur devra retourner le produit à ses frais. En général, les achats sur des sites administrés au sein de l’Union européenne sont mieux protégés que ceux effectués en dehors.
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