Depuis le 1er janvier 2001, date du début du dégroupage, il y a eu plus de rachats et de fusions que de lignes réellement dégroupées. Cet assainissement naturel retarde l’ouverture du marché, mais ne pourra que profiter aux clients.
” La concentration des opérateurs constitue un phénomène naturel qui suit l’expansion d’un marché tout juste libéré “, estime Bernard Dupré, délégué général de l’Afutt, au sujet du dégroupage en France. Jean-Michel Hubert, président de l’ART, confirme d’ailleurs que le nombre d’opérateurs est tombé, dans l’Hexagone, de 133 à 113 en 2001.Dernier épisode en date de ces rapprochements : mi-janvier 2002, LDCom a annoncé le rachat de Kaptech, un de ses plus gros clients, pour un montant proche des 10 ME, selon notre confrère Les Échos.Au final, cette acquisition ne devrait pas changer grand-chose pour les clients de Kaptech. LDCom conservera son activité d’opérateur d’infrastructure, tandis que Kaptech poursuivra son travail auprès des entreprises clientes.Ce dernier devrait toutefois connaître un assainissement financier qui passera par un plan social. En attendant, la filiale de Louis Dreyfus continue sur sa lancée avec le rachat de Belgacom, annoncé officiellement à la fin de ce même mois de janvier.Jamais deux sans trois, LDCom serait également en pourparler avec 9Telecom. Il restera à LDCom de bien digérer ces acquisitions, aussi coûteuses que nombreuses, dans un climat de secteur en crise, pour devenir l’un des opérateurs les plus importants dans l’Hexagone.Rappelons que cet acteur est également présent dans la boucle locale radio (BLR) en tant qu’actionnaire majeur de Squadran, le principal concurrent de FirstMark dans ce domaine.