Dans le rapport annuel que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) doit bientôt remettre au gouvernement on trouve une partie consacrée à Internet. Croustillant ? Pas vraiment. Selon nos informations, le nombre global de plaintes pour fraudes à la consommation sur Internet serait en baisse. Même les fournisseurs d’accès, qui faisaient l’objet de nombreuses réclamations en 1998, se seraient fait oublier l’année dernière. Seuls les problèmes spécifiques à Cybercâble, le fournisseur d’Internet par le câble, ont, semble-t-il, alimenté le courrier de la DGCCRF.
Encore plus étonnant, aucune plainte de consommateur concernant un paiement par carte bancaire sur Internet n’aurait été déposée ! En revanche, les commerçants comptent parmi les victimes pour des numéros de cartes invalides ou, fait nouveau, lorsque des acheteurs situés à l’étranger récusent la vente sans renvoyer la marchandise. Ce sont les retards de livraison qui généreraient le plus grand nombre de plaintes des consommateurs.
La DGCCRF avait, pour sa part, choisi de contrôler particulièrement la vente en ligne de produits alimentaires. Bonne pioche : 30 % des sites contrôlés se seraient révélés en infraction. Mais celles-ci ne seraient guère différentes de celles observées habituellement en magasin : prix incorrects, mauvais descriptifs ou produits prohibés.
Un bilan plutôt encourageant. Il est vrai que le nombre d’acheteurs sur Internet, évalué à 400 000 environ, reste encore trop faible pour générer des problèmes de consommation de masse
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