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Les Français peu calés en matière de télécommunications

La téléphonie est entrée dans les foyers français. Pourtant, une étude publiée par l’ART révèle que leurs connaissances dans ce domaine sont limitées.

Les Français ont des progrès à faire dans leur connaissance des télécommunications. C’est ce que révèle une étude réalisée au début de l’année 2003 et rendue publique par l’ART (Autorité de régulation des télécommunications), il y a
quelques jours.Le cabinet d’études CSA a ainsi ausculté un échantillon représentatif de 2 076 Français de plus de 15 ans. S’ils semblent bien équipés en matière de téléphonie (64 % d’entre eux utilisent un mobile), leur
connaissance en ce domaine est toute relative.Les services les plus communs comme le ‘ transfert d’appels ‘ ou ‘ l’identification de l’appelant ‘ sont connus. Respectivement 56 % et 45 % des personnes interrogées pensent
être capables d’expliquer de quoi il s’agit.

La technologie ne passionne pas les foules

En revanche, les notions en relation avec des technologies récentes sont mal intégrées. ‘ Seules une à deux personnes sur dix savent ce dont il s’agit ‘, souligne le rapport. Les termes
ADSL,
GSM sont abscons respectivement pour 66 % et 74 % de la population. Quant aux technologies
GPRS ou
UMTS, près de 95 % des Français interrogés en ignorent la définition.Concernant la téléphonie mobile en particulier, des notions sont acquises. Par exemple, 64 % des Français savent que le forfait n’inclut pas les appels vers tous les numéros, comme les numéros spéciaux (0800, 0801…). A
contrario,
certaines idées reçues ont la vie longue. ‘ Et globalement le fonctionnement du marché est encore mal connu. ‘Ainsi, bien que la
portabilité du numéro n’ait été introduite qu’au 30 juin de cette année, 26 % des personnes interrogées pensaient au moment du sondage (en janvier dernier) qu’elles
pouvaient déjà garder leur numéro en changeant d’opérateurs. 42 % des sondés ignoraient si l’accès au WAP, à condition que leur mobile le permette, nécessite ou pas un abonnement spécial. Ou encore, 28 % pensaient à tort que
‘ l’orsqu’on appelle d’un mobile vers un autre mobile, le prix est plus élevé si les réseaux sont différents ‘.Les opérateurs doivent encore évangéliser la population. Ils n’ont cependant pas dinquiétude à avoir quant à la pérennité de leur secteur. Malgré une connaissance toute relative en matière de téléphonie, chaque foyer avoue affecter un
budget moyen situé 60 et 100 euros mensuels pour les télécommunications (Internet, téléphonies fixe et mobile).

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Hélène Puel