Longtemps rétifs aux nouvelles technologies, les Français sont aujourd’hui gagnés par une fièvre d’équipements dernier cri (téléphones mobiles, ordinateurs, accès à Internet si possible à haut-débit, …). C’est l’une des
principales conclusions de la dernière étude du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), réalisée à la demande du Conseil général des technologies de l’information (CGTI).Difficile de dire jusqu’où montera cette fièvre, mais un chose est sûre, pour l’heure, les symptômes sont importants. Ainsi, 67 % des Français (contre 62 % en juin 2003) déclarent utiliser désormais un téléphone portable. Le
parc de ces terminaux ayant récemment dépassé le seuil des 45 millions d’unités.Dans le même temps, ce goût de plus en plus prononcé pour la mobilité communicante s’accompagne d’un rejet sensible et progressif du téléphone de grand-papa, hérité de ce cher Graham Bell. Ainsi, en juin 2004, 15 % des
2 222 personnes interrogées en face à face par le Crédoc dans le cadre de cette étude* confessent-elles ne plus être abonnées au téléphone fixe (elles n’étaient que 10 % en juin 2003).Cette tendance affecte en priorité les jeunes et les personnes aux revenus les plus modestes, dont on devine qu’elles ont une préférence pour la téléphonie mobile. Ce qui n’est pas le moindre des paradoxes si l’on considère la
complexité de certaines grilles tarifaires et le coût historiquement plus élevé d’une communication à partir d’un téléphone mobile.Au rayon informatique, l’engouement est aussi de mise, avec un taux d’équipement en micro-ordinateur qui touche maintenant 53 % des personnes interrogées, soit une progression de 5 points en un an.Conséquence logique de cette évolution, le nombre de connectés à Internet explose littéralement, 55 % des Français connectés à Internet bénéficiant d’un accès à haut-débit.Enfin, l’arrivée massive de la technologie informatique et/ou mobile dans les foyers induit également de nouveaux modes de consommation. C’est ainsi que 17 % des personnes interrogées reconnaissent avoir déjà fait leurs emplettes
sur Internet.* Lenquête a été réalisée durant le mois de juin 2004. 2 222 personnes (dont 209 adolescents âgés de 12 à 17 ans), représentatives de la population française, ont été interrogées en face à
face.
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