A l’approche des vacances, période propice à l’achat de fournitures pour la prochaine rentrée scolaire, Famille de France tire la sonnette d’alarme. L’association de défense des consommateurs déconseille aux parents d’effectuer leurs
emplettes sur Internet. Elle a passé au crible quarante-deux produits commercialisés sur sept sites marchands spécialisés (top-office.com, vivelarentree.com, cultura.com, rentréedesclasses.fr, avostrousses.com, bureau-rhones-alpes.fr,
fourniture-bureau.com).Famille de France relève une augmentation des tarifs. Plus de la moitié des prix des articles vendus en ligne ont subi une hausse par rapport à ceux relevés en magasin l’année passée. L’association note également des écarts importants
selon les sites. Le différentiel pourrait aller jusqu’à 83 %. Ainsi une boîte de dix tubes de gouache serait commercialisée 2,66 euros chez un cybermarchand et 7,27 euros chez un autre. Le cahier de 96 pages à spirales
coûterait quant à lui entre 0,97 et 2,50 euros.
Une méthodologie critiquable
Si le rapport de l’association est un indicateur de tendance, force est de constater que l’étude manque de rigueur. Famille de France ne compare pas les mêmes références, mais des types de produits. Sans tenir compte de la différence de
tarifs entre des marques différentes, qui pourraient pourtant expliquer les écarts de prix constatés.D’après l’association, six des sept sites analysés contiennent des clauses qu’elle juge abusive : absence de date limite de livraison, photos non contractuelles ou limite du droit de rétractation grâce auquel les
consommateurs disposent de sept jours pour retourner leur commande, etc. ‘ Certains sites exigent que les consommateurs retournent les articles dans leur emballage d’origine ce qui implique qu’ils ne peuvent être
essayés ‘, insiste-t-on à l’association. Reste que du point de vue du marchand, et surtout du consommateur auquel sera vendu l’article retourné, on ne veut pas recevoir de stylos ou des tubes de gouache ayant déjà servi.Ce qui est sûr, c’est que les consommateurs auront intérêt à rester vigilants sur les prix affichés en ligne. Car, contrairement aux idées reçus, le Net n’est pas toujours synonyme de bonnes affaires. En 2007,
une étude réalisée par
Linéaires, basée sur l’analyse de 100 produits de grande consommation, relevait des
écarts allant jusqu’à 13,4 % entre les cybermarchands et les grandes surfaces, en faveur de ces dernières.
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