“Alcatel a commercialisé vingt mille systèmes OmniPCX Office depuis octobre 2001”, déclare Cyril Brindeau, responsable marketing France pour la gamme Office. Ce PABX appartient à la catégorie des systèmes tout- en-un, à la fois commutateurs Ethernet, serveurs de traitement des appels et serveurs incluant e-mail, pare-feu et proxy. Avec le lancement de ce produit, en septembre 2001, Alcatel cautionnait le virage effectué par les équipementiers télécoms traditionnels sur le marché des petits PABX, et a été rejoint, en 2002, par Avaya, Nortel, Siemens et EADS Telecom. Cette offensive était destinée à contenir les ambitions de Cisco et de 3Com sur ce créneau.La deuxième version de l’OmniPCX (basée sur un noyau Linux) comporte des améliorations fonctionnelles. “Nous avons voulu répondre aux remarques portant sur le côté figé de certains éléments fournis avec notre système. Ainsi, le pare-feu autorise désormais la configuration des règles de filtrage”, explique Vincent Fastier, responsable des ventes et du marketing d’Alcatel
120 téléphones Dect gérés
En téléphonie, la version 2.0 peut gérer jusqu’à 120 téléphones Dect ainsi que la distribution de messages vocaux sur n’importe quel client e-mail. En Internet, le nombre maximal de tunnels VPN-IP peut atteindre la cinquantaine, et le serveur de messagerie gère le protocole Imap 4 pour la consultation des messages sans téléchargement préalable.Ericsson, de son côté, a introduit sur le marché la version 3.1 de son PABX-IP WebSwitch 2000. Ce système accepte jusqu’à 128 postes IP, ou 64 postes analogiques et 64 modèles IP. Il inclut également une version Java du logiciel d’administration maison Net Manager, ce qui lui permet d’être utilisé par une plate-forme Unix de supervision.
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