Le partage de fichiers, c’est un peu comme les bibliothèques publiques. Il fallait oser la comparaison. Le Swedish Left Party (ex-parti communiste suédois) n’a pas hésité à faire le rapprochement.Selon le site Torrentfreak.com, la formation politique, qui compte vingt-deux sièges au Parlement suédois, était réunie en congrès ce week-end. Et ses membres ont, après un débat assez animé, décidé d’adopter une résolution en faveur
d’une légalisation du téléchargement (jusqu’ici illégal) de contenus culturels protégés, pour autant que celui qui les télécharge en fasse un usage personnel et non commercial.‘ Les différentes mesures prises pour essayer de mettre fin au partage de fichiers sur le Net, comme la surveillance du type Big Brother et son cortège de sanctions arbitraires contre des individus, sont
inacceptables ‘, poursuit le texte.
La patrie de The Pirate Bay
Au pays de The Pirate Bay, un site dont certains serveurs ont fait l’objet de saisies à répétition et qui doit maintenant affronter plusieurs procédures judiciaires, le débat sur le statut du téléchargement de contenus culturels reste
soutenu. ‘ Nous souhaitons bien évidemment dans le futur être le parti des travailleurs de la culture, mais une législation qui transforme la majorité de la population en criminels doit être changée ‘,
soutient Elise Norberg, porte-parole du parti, selon des propos rapportés par Torrentfreak.com.De son côté, comme en écho à la résolution votée par le Swedish Left Party, le Swedish Center Party, la troisième plus importante formation politique suédoise, a lancé un appel pour une amélioration de la législation sur le droit
d’auteur. En France, la loi Création et Internet sur le piratage de contenus (dite loi Hadopi) doit être examinée en Conseil des ministres le 18 juin prochain.
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