Huawei ne vit pas sa meilleure journée. De façon inattendue, le gouvernement américain a annoncé ce week-end ne pas renouveler la licence temporaire qui permettait à la marque chinoise de mettre à jour ses anciens smartphones encore équipés des services Google. Huawei tente d’ailleurs actuellement de rassurer en expliquant qu’il a un plan pour continuer à mettre à jour ses smartphones, mais nous y reviendrons prochainement. Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, annonce bannir 38 partenaires de l’entreprise chinoise.
Today, we dealt a direct blow to Huawei and the repressive Chinese Communist Party by further limiting Huawei’s ability to acquire U.S. technology and compromise the integrity of the world’s networks and Americans’ private information.
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) August 17, 2020
Les puces Kirin dans le collimateur
Avec ces nouvelles sanctions, les États-Unis empêchent Huawei d’accéder aux technologies américaines nécessaires à la conception de ses processeurs. L’administration Trump réduit ainsi le champ d’attaque du Chinois en s’assurant qu’une de ses filiales ne parviendra pas à contourner la liste noire. Huawei apparaît de plus en plus coupé du reste du monde.
Il y a quelques jours, le patron de Huawei avait indiqué que les prochaines puces Kirin seraient sans doute les dernières. Les nouvelles décisions américaines ne risquent pas d’améliorer la situation.
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