L’info
Depuis que l’informaticien australien a été arrêté hier par la police britannique pour non présentation au tribunal, Washington a fait valoir de nouveaux griefs à son encontre. Il est accusé de conspiration. Il aurait aidé le lanceur d’alerte et ancien analyste Chelsea Manning. Il lui aurait notamment permis de déchiffrer un mot de passe et aurait suggéré l’utilisation d’un logiciel.
Ce que cela implique
Le grief de conspiration fait peser sur Julian Assange le risque de cinq ans de prison sur le sol américain. Mais il redoute surtout d’être accusé dans la foulée d’espionnage, ce qui lui vaudrait de rester plusieurs décennies entre quatre murs. L’audience concernant la demande d’extradition américaine aura lieu le 2 mai.
Le contexte
A l’origine, Julian Assange était inculpé de viol et d’agression sexuelle en Suède et s’était réfugié à l’ambassade de l’Equateur en 2012 pour échapper à un mandant d’arrêt européen à ce sujet. Mais les Etats-Unis veulent profiter de son inculpation par la justice britannique pour régler leurs comptes. Le fondateur de Wikileaks a dévoilé à de nombreuses reprises des documents américains ultra-confidentiels aboutissant notamment à la révélation de bavures pendant la guerre d’Irak et divulguant les identités de plusieurs agents sous couverture sur le terrain. En février 2010, il avait réalisé l’un des plus gros scoops de l’histoire en publiant 251 287 messages diplomatiques américains.
Source
AFP
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