Les systèmes de cache sont l’un des principaux outils pour accélérer l’accès au Web. Mais encore faut-il savoir vers quel serveur de cache envoyer une requête, et même si c’est bien vers le cache qu’il faut la diriger. C’est pourquoi les fournisseurs de tels systèmes signent des accords avec des constructeurs d’équilibreurs de charge. Dernier en date : celui entre Radware et Novell. Le premier avait d’ailleurs déjà signé avec Network Appliance et Inktomi.
“L’équilibreur de charge joue un peu le rôle du guichet d’accueil dans une banque, explique Francis Ia, directeur technique de Radware France. Il dirige le client vers le bon guichet ou vers un conseiller, ou encore vers la direction.” Pour parvenir à ce degré de finesse, les constructeurs de tels équipements – Arrowpoint, Alteron, Foundry, Cisco et Radware, notamment – ont ” in- venté ” la commutation de niveau 7. Elle analyse l’adresse (URL) et détermine le type de service demandé. Par exemple, une requête sur le cours de la Bourse ne sera pas forcément envoyée vers un serveur de cache, mais vers le serveur lui-même, car les informations évoluent en temps réel, et il n’est pas sûr que le cache soit mis à jour assez régulièrement. En revanche, une consultation météorologique peut, sans problème, aboutir à un serveur de cache local. Dans ce cas, l’équilibreur de charge détermine, dans une batterie de serveurs de cache, lequel recevra la demande, en fonction de sa charge ou de sa spécialisation. Et si celui-ci n’a pas l’information, il interrogera ses voisins ou les serveurs de rang supérieur – un peu à la manière de routeurs lançant des broadcasts pour établir leurs tables de routage. Pour faciliter les échanges entre équilibreurs de charge et serveurs de cache, le protocole NECP (Network Element Control Protocol) est à l’étude.
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