Hier, mercredi 7 décembre, s’est ouverte
la première période d’enregistrement des noms de domaine européens. Cette phase s’adresse jusqu’au 7 février uniquement aux titulaires de marques nationales et communautaires
enregistrées, aux appellations d’origine contrôlée ou encore aux pouvoirs publics. Viendront ensuite le tour des marques non déposées, puis celui des particuliers.Les professionnels semblent avoir pris conscience de l’importance de posséder son sésame européen au vu du nombre des demandes enregistrées par Eurid. Rien qu’en France, 13 000 requêtes sont parvenues à l’organisme chargé de la
gestion des .eu.Au niveau européen, Eurid a reçu près de 40 000 requêtes d’enregistrement les 15 premières minutes qui ont suivi l’ouverture du service. Le rythme est resté soutenu toute la matinée puisque, en trois heures, plus de 95 000
demandes ont été enregistrées. En deuxième partie de journée, le cap des 100 000 dépôts a été passé.Selon Eurid, la majorité des requêtes provient des entreprises nationales des 25 pays de l’Union. En une journée, elles ont déjà déposé 69 000 demandes de réservation. Puis viennent les groupes internationaux désirant protéger
leurs marques avec plus de 21 000 requêtes.En France, 38 des 40 entreprises du CAC 40 auraient déposé leur requête dès les premières minutes. ‘ Sur le millier de demandes que nous avons fait parvenir à Eurid hier, entre 60 % et 70 %
émanent d’entreprises. Les patrons français ont pris conscience de l’enjeu. Certains d’entre eux ont utilisé plusieurs registrars [sociétés d’enregistrement de noms de domaine, NDLR] afin de multiplier les chances d’obtenir leur
nom de domaine ‘, dévoile Benoît Caire, responsable produit chez Amen. En effet, Eurid applique la règle du ‘ premier arrivé, premier servi ‘.Les requêtes déposées par les bureaux d’enregistrement français représentent 12,74 % du total des sollicitations reçues. Le pays de Molière se classe en deuxième position derrière l’Allemagne, dont les
registrars accrédités ont déposé près de 35 % du nombre total des demandes.Malgré ce réel engouement de la part des sociétés françaises, le .eu a encore de la marge par rapport au .fr qui compte 400 000 noms de domaine. ‘ Lattrait pour le .eu est un peu moins fort que pour le
.fr, reconnaît Benoît Caire. La différence sera encore plus marquée avec la prochaine ouverture du .fr aux particuliers. ‘
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