84 nouveaux projets européens en un an, dont un quart dédiés au secteur informatique… La France s’inscrit bien comme l’un des moteurs de l’initiative intergouvernementale Eurêka. Ce n’est pas une surprise,
puisque Paris vient d’assurer la présidence tournante de ce programme européen de R&D, de juillet 2003 à fin juin 2004. L’ensemble des 34 pays participants compte actuellement 406 projets liés aux technologies de
l’information, soit 18 % du total, pour un investissement de 2,7 milliards d’euros ?” 24 % du total. De nombreux autres travaux ?” 40 %, selon les statistiques ?” ont aussi une
dimension informatique et télécoms.
Vers un certain leadership technologique français
Cette année, le réseau Eurêka a permis à près de 80 entreprises françaises d’être à l’initiative des projets, associées à des centres de recherche publics et à des partenaires privés européens. ‘ Nous
ne pensions pas réussir aussi bien, notamment auprès des PME, note Rémy Renaudin, président des coordinateurs nationaux d’Eurêka. Elles ont doublé leurs collaborations européennes. Avec d’importants partenariats
commerciaux en jeu. ‘Plusieurs axes de développement technologique sont favorisés par les Français : les outils de simulation et de conception, les moyens de traçabilité dans l’industrie, les systèmes de processus industriel et de gestion
administrative de production. Résultat : ‘ Beaucoup d’acteurs français sont en train d’acquérir un certain leadership technologique ‘, juge Rémy Renaudin.Deux ombres, toutefois, à ce tableau. Côté projets, peu de recherches sont menées sur la sécurité, les réseaux et les certificats électroniques. Côté acteurs, les éditeurs ou SSII qui ont beaucoup participé à Eurêka semblent maintenant
délaisser certains de ses grands programmes.
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