Dans leur grande majorité, les 400 dirigeants interrogés estiment que le Web sera surtout utile à leur entreprise en termes de communication avec les clients (20,3 %) ou d’image (19,7 %).
Etant donné la faiblesse des investissements prévus, ce point de vue paraît réaliste. 26 % des 2 000 plus grosses entreprises françaises constituant ce panel, acceptant de dévoiler leurs investissements, déclarent vouloir dépenser moins de 100 000 francs dans les douze mois. Pire, elles sont encore 16,6 % à vouloir faire de même, mais… dans les deux ans à venir !Pourtant, 50,6 % considèrent plutôt ne pas être en retard en matière de développement Internet.
Ces résultats, qui tranchent avec la réalité américaine, ne découlent pas d’un manque d’information. Plus de 80 % des sociétés pensent être plutôt ou tout à fait bien informées pour prendre des décisions. Pour cela, elles font en priorité confiance aux services informatiques internes (77 %) et à la presse spécialisée (88,8 %).
Mais les entreprises oublient spontanément les SSII (qui ne sont citées que dans 2,2 % des cas), les intégrateurs (1,7 %) et les cabinets danalystes (2,5 %).
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