Le recrutement en ligne est en marche. Sur les mille quatre cents premières entreprises françaises étudiées par Keljob – métamoteur de recherche d’emploi -, un tiers d’entre elles ont inséré une rubrique ressources humaines dans leur site web et un quart diffusent leurs offres d’emploi en ligne. Les propositions sont de plus en plus abondantes. En effet, au cours du premier trimestre 2001, leur nombre a progressé de 28 %, alors que leur volume général sur internet ne connaissait qu’une petite augmentation de 3,5 %. Cette poussée des sites d’entreprise semble se faire au détriment des sites spécialisés dans l’emploi (- 10 %).Autre heureuse surprise de cette enquête : 10,5 % de ces grands comptes disposent d’un masque de saisie de CV. Cela constitue l’étape ultime de l’intégration du processus de recrutement au sein d’un site institutionnel, avec constitution d’une CVthèque et d’une gestion intégrée des candidatures.La logique est respectée. Pionnières du recrutement en ligne, les entreprises informatiques forment le secteur le mieux pourvu, que ce soit en rubriques ressources humaines (83,3 %) ou en offres d’emploi (77,8%). De l’autre côté de la barrière, l’informatique/télécoms reste le domaine d’activité le plus recherché par les internautes (17 %), mais sa part tend à diminuer (- 1,6 %). L’écart se resserre avec le commerce/marketing/vente (15,6 % des demandes, en hausse de 1,9 %). Cela prouve la démocratisation, mais aussi la féminisation (35 % de femmes selon ” alerte mail “) de la cyber-recherche d’emploi. Selon une autre étude, réalisée par l’agence interactive E-cpp auprès de huit mille internautes, un tiers d’entre eux fréquentent les rubriques emplois et 63 % envoient leurs candidatures par courrier électronique. Le bouche à oreille fonctionne également bien, 56 % des internautes connaissant quelqu’un qui a trouvé un emploi grâce à internet. Le principal frein à la consultation est la mise à jour qu’ils sont 61 % à juger tardive.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
