Si l’on en croit l’organisation de consommateurs américaine, la National Consumers League ( de l’année 2000, puisque ces sommes étaient respectivement de 3,4 millions de dollars (environ 4,07 millions d’euros) et 427 dollars (environ 533 euros).Sans surprise, ce sont toujours les enchères qui occupent la première place au top des arnaques. Toutefois, elles ne représentent plus que 63 % des escroqueries en ligne contre 78 % l’an dernier.La vente de marchandises en général, avec 11 %, se classe en troisième position du palmarès. Nouvelle venue sur le podium, l’escroquerie baptisée la ” Monnaie nigériane ” représente à présent 9 % des arnaques en ligne contre seulement 1 % l’an passé. Cette escroquerie, qui a déjà fait ses preuves bien avant l’existence d’Internet, utilise le mail pour se répandre.Ainsi, des courriers électroniques rédigés par un pseudo-ressortissant d’un pays étranger à la situation politique trouble demandent aux internautes de l’aider à faire sortir des capitaux de son pays. Si l’internaute accepte de prêter son compte pour effectuer la transaction, il recevra une commission (en général 20 %) sur une somme censée s’élever à plusieurs millions de francs. Il doit juste fournir les éléments bancaires nécessaires au transfert de fonds.Mais, peu de temps après, l’internaute est informé que la transaction est compromise, à moins qu’il ne puisse fournir de l’argent liquide pour payer de prétendus frais ou autres pots-de-vin. Tant que l’internaute accepte de payer, de nouvelles sommes lui seront réclamées. C’est d’ailleurs dans cette catégorie que les montants extorqués par personne sont les plus importants (6 542 dollars, soit 7 774 euros environ).Viennent ensuite des fraudes propres à Internet. En effet, les fournisseurs d’accès, qui représentent 3 % du total des fraudes, arrivent en quatrième position, à égalité avec les sites à caractère pornographique. Ces derniers font partie des plus innovants quant à l’utilisation des nouvelles technologies.Nombre d’entre eux demandent aux internautes qui souhaitent entrer dans certaines zones de leur site d’accepter des conditions d’utilisation. Peu d’utilisateurs prennent la peine de les lire de façon approfondie. Pourtant, s’y dissimulent souvent quelques alinéas autorisant la reconnexion du modem du visiteur du site sur une autre ligne à un tarif prohibitif.Les ventes d’équipements informatiques et les offres de travail à domicile se classent respectivement en sixième et septième position.
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