L’autodiscipline est rarement de mise chez les utilisateurs en matière de sécurité. L’installation d’un système d’authentification tel que la reconnaissance d’empreintes permet de pallier les problèmes d’emprunt, de perte ou de diffusion intempestive des mots de passe. Le salon Infosec, qui s’est tenu au début du mois à Paris, s’est fait l’écho d’une offre foisonnante en la matière. Jusqu’à présent réservée au poste fixe par le biais d’un lecteur fixe (tel le U. are. U, de Digital Personna) ou d’une souris (la EyeD Mouse de Secugen, par exemple), la reconnaissance d’empreintes atteint maintenant les ordinateurs portables. Cela grâce à la miniaturisation du capteur, tel celui de Precise Biometrics, utilisé sur la carte Taktook au format PCMCIA, présentée récemment par Zalix. Le fonctionnement est globalement le même, quel que soit le périphérique de lecture. L’enregistrement se fait sous la forme d’empreintes réduites. Seules les courbes et les bifurcations sont consignées, de sorte que la taille de la mémoire nécessaire pour chaque doigt ne soit que de 200 à 300 octets (contre environ 700 Ko pour l’image bitmap correspondante). En effet, pour prévenir d’éventuels accidents de doigt coupé, il est conseillé d’enregistrer les empreintes de plusieurs doigts sur chacune des mains. Il est aussi possible de déclarer plusieurs personnes, sur un même ordinateur. Cela devient d’ailleurs une nécessité pour que l’administrateur puisse, lui aussi, intervenir sur la machine. Mais, ce contrôle d’accès ne concerne, pour le moment, que l’ouverture de session. Et il est toujours nécessaire de recourir au traditionnel mot de passe pour toutes les protections associées aux documents.
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