La poussée syndicaliste d’avant Noël chez Amazon a traversé l’Atlantique. Les syndicalistes en Allemagne et en France ont rallié la cause en tentant de recruter les employés pour combattre en faveur de meilleures conditions de travail.” Red Herring réserve ainsi plusieurs articles aux nouvelles difficultés rencontrées par Amazon face à son propre personnel. Paradoxe de la nouvelle économie, la direction, par la voix de son CEO, Jeff Bezos, relève l’inutilité des syndicats dans son entreprise, puisque “tout le monde est propriétaire “, via les stock options. Mais, au vu du cours actuel d’Amazon – à moins de la moitié de son cours le plus élevé -, les responsables syndicaux considèrent ces plans de stock options comme une “escroquerie”et réclament des hausses de salaire.En France, le syndicat SUD a rejoint le mouvement lancé aux Etats-Unis – “par solidarité, pour l’instant “. Ce sont les Allemands qui auraient donné le coup d’envoi de ce mouvement syndicaliste dès le mois d’avril dernier en incitant les employés à revendiquer sur la question des salaires. C’est ainsi un véritable bras de fer qui s’engage à l’approche de la période la plus lucrative pour le géant de la distribution en ligne.Si cette poussée syndicaliste devait rencontrer audience et succès, cela se ressentirait sans aucun doute sur les ventes. Ce qui pourrait, le cas échéant, tourner au cauchemar pour l’entreprise.Selon Marcus Courtney, cofondateur du WashTech (Washington Alliance of Technology Workers), “ce qui rend cette affaire particulièrement importante, c’est qu’elle brise le mythe selon lequel les employés high-tech de la nouvelle économie ne montreraient aucun intérêt à être représentés et que les syndicats y seraient hors de propos au XXIe siècle.”
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