Evoluer vers un progiciel intégré implique toujours de remettre à plat une grande partie des données et des processus qui préexistaient. Les Editions du Jurisclasseur, spécialisées dans les publications juridiques, ont décidé en septembre 2001 de faire migrer leur système d’information, constitué d’applications développées en Cobol et utilisant des structures de données C-Isam, vers le progiciel intégré Qualiac.Pour accélérer le processus de migration, l’éditeur s’est équipé de l’outil d’extraction et de transformation Amadea, d’Isoft : “Il nous fallait un outil très orienté métier, ne nécessitant pas de programmation SQL, indique Alain Chapelet, directeur informatique de gestion des Editions de Jurisclasseur. Avec Amadea, les résultats des requêtes sont obtenus très rapidement. Ce qui permet une démarche incrémentale très efficace.”Avec quatre établissements et autant de modèles de données, la création de référentiels uniques clients et produits dans le progiciel Qualiac implique donc des traitements spécifiques pour chaque modèle. Amadea permet de travailler aussi bien sur les données proprement dites que sur leur structure. “Sur chaque champ, on dispose, par exemple, de valeurs maximales et minimales. Il est possible de renommer des champs, de changer leur type, ou encore de placer des filtres sur les noms des champs. Et, ainsi, de travailler très vite an niveau le plus fin”, constate Alain Chapelet. Parallèlement, l’éditeur a mis en place un infocentre conçu initialement pour l’administration des ventes, accessible à partir des outils de Business Objects ou de Cognos. Il est également alimenté par Amadea. Mais les demandes des autres services ont explosé, en raison de la croissance des activités sur internet. Ce qui a correspondu à une multiplication des demandes spécifiques.
Des requêtes en présence de l’utilisateur final
“Un grand nombre de statistiques n’entrent pas dans le périmètre de l’infocentre, explique Alain Chapelet. Auparavant, nous aurions développé ces requêtes en Cobol. Mais, face à un tel accroissement, c’est devenu impossible.” L’utilisation d’Amadea a permis au service informatique de prendre en compte des opérations auparavant jugées trop complexes ou coûteuses. Dans la plupart des cas, grâce à l’approche itérative et incrémentale du logiciel, les requêtes sont effectuées en présence de l’utilisateur final. De même, les demandes spécifiques sur la base Qualiac en période de clôture se font désormais avec Amadea. “Auparavant, l’exécution d’une procédure PL/SQL de Qualiac prenait cinquante-cinq minutes et mobilisait la base pendant tout ce temps. Avec Amadea, nous sommes descendus à deux minutes”, explique Alain Chapelet.
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