Aujourd’hui, tous les progiciels, des PGI aux outils d’aide à la décision, doivent être adaptés au monde du web. C’est une évidence, et les éditeurs ont fait ?” ou sont en train de faire ?” le
nécessaire pour réécrire leurs produits afin de les rendre utilisables depuis Internet.Bravo, c’est parfait. Un léger problème demeure : pour avoir la joie de bénéficier d’une version compatible web de notre PGI, il nous faut mettre la main à la poche et débourser près de 200 000 euros.À quoi servent les royalties que nous versons au titre de la maintenance (20 % du prix des licences) ? Eh bien, pas de chance, la refonte du logiciel est considérée comme une nouvelle fonction et, de ce fait, sort du cadre de
la maintenance, qui ne couvre que les évolutions ‘ normales ‘.J’ai du mal à l’accepter, et je vois encore moins comment je vais réussir à le faire admettre à mon directeur général qui, lui, n’est sensible, et c’est normal, qu’aux fonctions qui répondent
directement à des besoins ‘ métier ‘.Comment vais-je lui expliquer que, en plus de l’investissement nécessaire à ce changement de version, il faudra faire l’acquisition de produits ‘ obscurs ‘ tels que WebSphere, Oracle9i AS ou .NET et, bien sûr, de
nouveaux serveurs pour les faire fonctionner avec des temps de réponse corrects.Clairement, je sens que la discussion s’annonce des plus difficiles, d’autant plus que le calcul du retour sur investissement (réel et non pas théorique ou truqué) donne un résultat qui ne justifie pas l’opération.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérienceProchaine chronique mercredi 22 septembre
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