Tout en saluant l’accord conclu entre Google et les éditeurs de presse d’information politique et générale, le Geste, qui regroupe nombre d’éditeurs en ligne de presse (Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, etc..), de radio et de télévision, émet plusieurs critiques sur le fond. Elles s’ajoutent aux critiques, parfois sévères, émises à l’étranger.
Bien que satisfait de la création d’un fonds de 60 millions d’euros, le groupement déplore « le fait que cet accord ne vaille que pour trois ans et ne consacre pas le principe d’une rémunération des sites au titre de l’indexation de leurs contenus par Google, alors que les négociations concernaient la répartition de la valeur sur le Web ».
Il regrette aussi que l’accord soit limité au périmètre IPG (information politique et général), « alors que la distorsion du partage de la valeur s’étend à tous les sites de contenus en ligne ». Cette remarque est certes pertinente mais elle ne fait que rappeler que le protocole d’accord n’a pas été passé entre toute la presse française et Google mais uniquement entre l’association de la presse d’information politique et générale et le géant du web.
D’autre part, le groupement reste réservé sur le volet commercial de l’accord et « sur une solution qui renforcerait la position économique monopolistique d’un acteur tel que Google ».
Enfin, à l’instar du Spiil (syndicat de la presse indépendante d’information en ligne), le groupement souhaite que l’ensemble des modalités de mises en œuvre de l’accord soient rendues publiques.
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