Haro sur l’EDI ! Fin août, Webmethods a ainsi lancé une nouvelle solution d’“EDI collaboratif”. Son atout : ajouter le workflow et les processus métier à l’EDI traditionnel. Toutefois, selon le cabinet Current Analysis, le prix du produit et l’absence à la fois de connecteurs pour les applications de back office et d’une plate-forme de courtier de messages peuvent rebuter les habituels clients des éditeurs spécialisés, comme IPNet Solutions. “Le coût des RVA est élevé, mais les systèmes d’EDI sont opérationnels. Webmethods n’offre pas une tarification suffisamment intéressante pour faire passer les utilisateurs de l’EDI sur internet”, estime l’analyste Shawn Willett, toujours dans un rapport de Current Analysis.Les autres éditeurs ne sont pas en reste. Peu après l’initiative de Webmethods, Vitria a annoncé la certification de l’un de ses produits ?” BusinessWare B2Bi Server v 1.4 ?” par l’organisme de standardisation Uniform Code Council et le cabinet d’analyses spécialisé dans les tests d’interopérabilité Drummond Group. Par ailleurs, la plate-forme Business Integration Suite de Seebeyond, dans sa version 4.5.3 lancée au début du mois, prend désormais en compte AS2.
Des paramètres gênants
Dans son sillage, Mercator a fait la démonstration de Mercator 6.7. Celui-ci supporte à la fois AS2 et S/Mime, qui inclut un cryptage RSA. Tibco, de son côté, assure l’intégration d’AS2 via le module BusinessConnect AS2 Transport. Cette fonctionnalité se retrouve aussi chez Sterling Commerce.Quelques paramètres pourraient cependant retarder la diffusion de ces protocoles. Ainsi, pour Data Communication Solutions (un cabinet américain de conseil spécialisé dans l’EDI), le retour sur investissement des produits AS1/AS2 ?” qui, selon son estimation, coûtent entre 3 000 et 500 000 euros ?” ne justifient un achat que si l’entreprise doit échanger de grands volumes de données ou si le coût desdits échanges est vraiment élevé.
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