En France, selon l’Autorité de régulation des télécoms, 21 % des internautes communiquent par messagerie instantanée. En entreprise, son usage est souvent anarchique et peu maîtrisé par l’administrateur réseau.
D’où le développement de passerelles pour contrôler les échanges.Parallèlement, les éditeurs sont de plus en plus nombreux à proposer des solutions de messagerie spécifiquement dédiées aux entreprises. À côté des ténors du secteur, comme IBM et son Sametime, ou Yahoo! et son
tout nouveau Messenger EE, d’autres acteurs pointent leur nez avec des offres plus ou moins abouties.
L’interopérabilité attendra
Ils ont pour nom IPSwitch (Instant Messaging),
Antepo (Accept) ou encore WiredRed (e/ pop). Ces offres, contrairement à celles de Yahoo! et d’AOL (Enterprise AIM) délaissent le modèle FAH pour un modèle client-serveur dans
l’entreprise. Cette solution limite les problèmes de sécurité liés à l’utilisation de ports différents sur les coupe-feu, en cantonnant les échanges à l’intérieur de l’entreprise. Les échanges entre plusieurs serveurs
sont également autorisés et limités à des ports fixes.Quant aux standards utilisés, ils sont aussi variés que les offres : ainsi Instant Messaging a son propre protocole tout comme e/pop, tandis qu’Accept fait appel à
SIP/Simple et Jabber/XMPP. WiredRed précise toutefois qu’ils implémenteront les standards dès qu’ils seront acceptés.Quoi qu’il en soit, l’interopérabilité n’est pas pour demain. Si les fonctions côté utilisateur et sécurité (chiffrement, identification par mot de passe, etc.) sont à peu près identiques, les fonctions
d’administration adaptées à l’entreprise et le prix font la différence. IPSwitch fait pauvre figure face à ses concurrents en termes de possibilités d’administration, en revanche il est largement moins cher.
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