En mars 2006, le journal Les Echos présentait un projet d’édition sur
‘ papier électronique ‘et autres supports portables. Avec pour enjeu d’actualiser les informations automatiquement, sans que l’utilisateur ait besoin de
télécharger quoi que ce soit. C’est en mars prochain, après deux ans de réflexion et de développement, que le quotidien économique devrait lancer ses premiers produits.Deux supports sont prévus, un peu moins grands que le quart d’une page du journal papier. L’un est développé par Les Echos, sous sa marque, avec divers partenaires ; l’autre, appelé iLiad, est
un produit d’une filiale de Philips Electronics, iRex Technologies, qui a déjà travaillé à un test avec le quotidien économique flamand De Tijd.
‘ Nous comptions beaucoup sur le
e-Reader de Sony,
sorti en septembre, explique Philippe Jannet, directeur des éditions électroniques aux Echos.
Or, il s’est avéré
que ce n’était pas une machine communicante. Nous, ce qu’on voulait, c’était une machine qui s’actualise toute seule ‘, sans avoir à brancher quoi que ce soit, ce qui implique une liaison sans fil.
Un contenu spécifique
Les Echos se sont donc attachés à ce que leurs deux projets respectent cette exigence. Le premier s’actualise en Bluetooth et le second en Wi-Fi. ‘ La première machine sera l’e-paper le plus
fin du monde, de quelques millimètres d’épaisseur seulement, poursuit Philippe Jannet. Le produit iRex est plus gros, plus lourd, mais l’écran est plus grand. ‘ Ces deux outils sont, avant tout, des
supports de lecture, les possibilités de développement sur ce genre de machine, en l’état actuel des technologies, étant encore limitées. L’image sera en noir et blanc, bien que les contenus sont déjà conçus pour la couleur, et les fonctions de
recherche sont restreintes.Il reste que ces éditions électroniques reposent sur un contenu bien spécifique : ‘ Cela ne ressemblera pas au journal, ce ne sera pas du PDF, insiste Philippe Jannet. Ce sont les
informations des Echos, pas le journal. ‘
Elles devraient être actualisées quatre ou cinq fois par jour, avec des publicités spécifiques et une mise en page propre au support, etc.Les utilisateurs devront débourser une somme non-négligeable, en plus de l’abonnement (dont le montant n’est pas communiqué). La lecture du support e-paper, développé par Les Echos, devrait coûter environ
300 euros et l’iLiad devrait être un peu plus cher. On le trouve à 649 euros sur le site d’iRex Technologies. Dans ces conditions, si le millier d’abonnés est atteint d’ici à la fin 2007,
Les Echos s’estimeront plutôt satisfaits.
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