Telle est l’analyse de Novamétrie dans une récente enquête(*) menée en partenariat avec Accenture et Microsoft. Dans ce cadre, l’institut a interrogé une cinquantaine de spécialistes des échanges électroniques (acheteurs, fournisseurs et dirigeants de places de marché) dans la phase qualitative de l’étude et 200 fournisseurs dans la phase quantitative (du 10 septembre au 19 octobre 2001).
L’anticipation d’une pression future
Pour la quasi-totalité des fournisseurs, les échanges électroniques représentent une priorité stratégique. Les deux tiers d’entre eux déclarent ne pas vivre le déploiement des échanges électroniques comme une pression supplémentaire de leurs clients et 80 % les pratiquent déjà, dont 63 % régulièrement (pour la plupart en EDI, Electronic Data Interchange) et 37 % avec des places de marché.Poussés dans leurs derniers retranchements, 47 % des fournisseurs avouent que sans automatisation, ils perdront des clients. Si les échanges électroniques se font sur un nombre réduit de clients (dans 63 % des cas, moins de 10 % des clients sont concernés) et avec des volumes encore faibles (les échanges électroniques concernent 11 à 50 % du total dans 19 % des cas), 46 % des responsables interrogés pensent qu’ils traiteront entre 11 et 50 % de leur volume de vente de manière électronique d’ici à quatre ans.
Internet tarde à s’imposer
Internet ne supporte qu’une faible part des échanges électroniques des fournisseurs avec leurs clients (dans neuf cas sur dix, moins de 10 % du volume des échanges électroniques passe par le net), mais le net est perçu comme un levier pour la gestion de la relation client-fournisseur.Pour 95 % des entreprises interrogées, internet permet avant tout une meilleure diffusion de l’information produit-service. Le quart des fournisseurs s’essaie aux échanges électroniques sur internet et 40 % considèrent avoir une parfaite utilisation des catalogues en ligne.Sur les places de marché, les fournisseurs ne génèrent presque aucun chiffre d’affaires et rencontrent encore d’importants problèmes de mise aux normes du catalogue.Globalement, l’EDI conserve la part belle des échanges, les traditionnelles gestion des commandes (67 %) et gestion de factures (46 %) représentant encore les échanges les plus couramment cités… Internet apparaît cependant comme un standard qui devrait permettre de rendre les solutions d’échange électronique plus accessibles.(*) ” L’adoption des échanges électroniques par les fournisseurs : enjeux, freins et accélérateurs “, étude de 40 pages dirigée par Christophe Excoffier, directeur général de Novamétrie. Téléchargeable sur www.novametrie.com.
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