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Les DVD enregistrables toujours à la recherche de leur standard

Pas moins de quatre formats et deux clans s’affrontent pour devenir le standard de référence des DVD enregistrables.

Apparus en 1997, les DVD enregistrables n’ont toujours pas réussi à se trouver un standard commun. Même la lecture des DVD enregistrés par tous les appareils n’est pas garantie, aussi bien pour des lecteurs de salon que pour des lecteurs informatiques. Au mieux, selon le DVD Forum, le DVD est reconnu par 90 % des lecteurs disponibles (cas du DVD-R), au pire par 65 % d’entre eux (cas du DVD-RAM).Côté gravure, jusqu’au printemps 2001, le choix était relativement simple : un graveur par format. Suivant ses besoins, l’entreprise choisissait le format adapté et s’équipait en conséquence. Mais la baisse des prix rendant cette technologie plus accessible pour les PME et les particuliers, de nouveaux produits sont apparus, capables de graver deux types de DVD. Généralement, il s’agissait des DVD-R avec l’un des trois formats réinscriptibles.

DVD+RW, standard ultime ?

Le DVD Forum a annoncé en novembre dernier “Multi”, une nouvelle spécification pour les graveurs de DVD. Celle-ci les oblige à accepter aussi bien des DVD-R que des DVD-RAM ou DVD-RW. Le premier appareil suivant cette norme sera distribué à partir de février 2002 au Japon par Hitachi-LG. “Multi” ne prend pas en compte les DVD+RW, car ce format n’est reconnu ni par le DVD Forum ni par le Recordable DVD Council, qui n’en contrôlent pas les spécifications. Créé par HP et Philips, ce dernier format est soutenu par l’Alliance DVD+RW. Celle-ci ne s’inquiète pas de son isolement, son format étant, selon elle, le standard ultime. En effet, le DVD+RW assurerait la même qualité pour le stockage des données, le point fort du DVD-RAM, que pour la vidéo, le domaine du DVD-RW, tout en étant réinscriptible dix mille fois.

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Stéphanie Chaptal